Einstein élabora sa théorie à partir d’un constat : l’impossibilité de fixer un point d’inertie absolue puisque tous les référentiels sont en mouvement les uns par rapport aux autres, le système solaire lui-même étant emporté par le déplacement de l’ensemble de sa galaxie. Il fut décidé de rechercher un nouvel absolu et ce fut le mouvement lui-même, celui de la lumière, relativement auquel chaque corps se translatant pouvait être référé. La vitesse de la lumière est postulée dans la relativité comme invariable selon tous les référentiels, sans qu’Einstein ne justifia jamais la CAUSE de cette constance.
Nous avons démontré dans les nouveaux principes que cette invariance s’expliquait par l’existence d’une substance composant l’espace à savoir la prématière. La propagation d’un photon et de son onde accompagnatrice résultait de la mise en mouvement de cette prématière selon une vitesse qui demeurait à la fois finie et constante comme il en va de l’ondulation dans tout milieu matériel. L’une des particularités de cette prématière est son absolue inertie consécutive à sa totale homogénéité puisque l’espace qu’elle occupe ne se compose pas d’éléments séparés et séparables. Nous pouvons cependant aisément la mettre en mouvement sous forme d’ondes par la translation d’un corps en son sein. La vitesse de propagation d’une onde est immédiatement à son absolu C sans progressivité aucune. L’onde ainsi créée s’initie à partir d’un état zéro de son mouvement pour atteindre sa vitesse définitive et constante.
S’agissant de la création d’un photon, celui-ci surgit tout aussi spontanément de la prématière en un lieu déterminé. Le photon par définition n’est pas en mouvement puisque s’extrayant d’un état d’inertie qui était celui de la prématière. Il atteint également et instantanément sa vitesse définitive C sans progressivité. Si cela était possible expérimentalement, nous pouvons déterminer un point dans l’espace absolument inerte qui est celui du lieu où le photon surgit, et mesurer relativement à lui le mouvement des autres corps. Ainsi, retrouvons nous un repère inertiel absolu qui n’est ni l’espace de Newton, ni celui en mouvement d’Einstein.
La suppression de la notion d’inertie absolue par la relativité est une atteinte portée à la cohérence des lois du mouvement. Celui-ci doit se mesurer relativement à un corps inerte puisque mouvement et inertie s’opposent et ne prennent sens que l’un par rapport à l’autre. Dés lors, au mouvement absolu et indépassable de la lumière doit correspondre un état zéro de ce mouvement. Einstein ayant vidé l’espace de Newton de toute fonctionnalité, ne pouvait imaginer cet état zéro qui est celui de la prématière absolument immobile. Par la reconnaissance de l’existence de cette nouvelle substance, nous pouvons rendre aux lois du mouvement leur pleine cohérence.