Et relu avec le même mal.
Parce qu’il n’y a pas plus difficile comme rencontre entre auteur et lecteur… Écriture et lecture… Inspiration et respiration…
Il faut retenir son souffle, avant d’accueillir celui d’un autre.
Avoir les mains vides pour prendre… Et quelques rides pour comprendre.
Pour lire le livre, il faut être complètement disponible.
Libre pour lire…
Lire pour rester libre…
Parce qu’il ne s’agit pas de n’importe quel livre… Mais du livre qui délivre… Avec un contenu à vivre.
En partant du très bas, en arrivant au très haut.
Qui dit qu’il n’y a que la vérité qui libère
Que la liberté qui éclaire
Sur ce qu’il y a dedans ou derrière :
C’est l’absolu nous dit-on
Sans lequel rien ne peut être résolu.
L’avez-vous lu ?
Entr’aperçu à travers votre lecture ?
C’est le commencement et la fin de toute littérature
Il est UN, Unique, Universel…
Entre l’essence et l’existence, il y a un ciel… Essentiel, existentiel.
Qui nous fait sentir ce qui n’est pas sensible
Et comprendre ce qui n’est pas compréhensible
L’absurde fossé entre le fini et l’infini…
On le retrouve dans le livre… Entre les lignes parmi les virgules
On y parle de guerre, on y parle de paix
Guerre contre nos propres désirs
Paix par rapport aux désirs des autres.
Car point de paix sans respect… des uns et des autres
On y parle d’amour, on y parle de proximité
Amour du prochain, proximité du plus lointain…
On y parle du bien, on y parle de la bonté
Car seule la bonté sait distinguer entre le bien de l’un et le bien de l’autre
La différence étant le seul bien commun
On y parle de Dieu, on y parle de conscience
Dieu comme niveau de conscience…
Qu’il faut cesser de l’attendre
Et essayer de l’atteindre…