Critiques Séries : Borgia. Saison 3. Episodes 7 et 8.

Publié le 08 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Borgia // Saison 3. Episodes 7 et 8. 1501 / 1502.


La série poursuit donc ses aventures et nous plonge dans deux nouvelles années. Ces deux épisodes se concentrent énormément sur Lucrezia et c’est un mal pour un bien étant donné que cette dernière va devenir bien plus intéressante que l’on aurait pu l’attendre au premier abord. Rodrigo rappelle Cesare dans un premier temps à l’ordre mais son fils a bien d’autres préoccupations. Il doit faire face à de nouvelles menaces mais également à son ambition. On sent que derrière Cesare il a une sorte de volonté de devenir le nouveau Jules Cesar. C’est assez cocasse mais aussi terriblement jouissif. La série parvient à mettre en avant tous les petits jeux de Cesare. De plus, ce dernier se permet également d’être mis face à Lucrezia. On sait pertinemment les tenants et les aboutissants de cette relation et ce n’est pas ce qu’il y a de plus sain. Mais de toute façon ils ne peuvent pas vivre leur amour au grand jour, malheureusement. C’est assez drôle car au fond Borgia ne cherche pas vraiment à les mettre ensemble et créé volontairement de la distance entre les deux personnages. Le fait que cette année chaque épisode représente un an dans la série est assez problématique à mon humble avis quand l’on voit que certaines histoires prennent peut-être un peu trop de facilités.

Et je pense donc à la relation de ces deux personnages. Lucrezia est fermement décidée à faire aboutir les négociations du mariage et pour cela, elle va encore une fois user de ses charmes. Car qui peut résister à Lucrezia ? Tout simplement personne. Je dois avouer que j’adore le fait qu’elle est justement irrésistible pour tous les hommes de Borgia, même son propre père. Du coup, quand la série ne cherche pas vraiment à nous surprendre, je dois avouer que je suis légèrement déçu. Je m’attendais peut-être à trop de la part de la série, tout simplement. Avec « 1502 », les choses n’évoluent pas forcément plus sauf dans la seconde partie de l’épisode alors que le mariage prend forme et que les choses deviennent tout de suite bien plus intéressantes pour le téléspectateur. En effet, les fiançailles de Lucrezia sont dans un premier temps l’occasion pour les Borgia de joyeuses retrouvailles. Le moins que l’on puisse dire c’est que de ce point de vue là ils parviennent à faire quelque chose. Notamment car les faces à faces ne trompent pas (notamment pour ce qui est de Lucrezia et Cesare) mais qu’au delà de ça, Lucrezia ne parvient pas forcément à mettre en confiance tout le monde.

J’aime bien la place de Rodrigo là dedans. A la fois à la place de l’homme qui doit faire en sorte de maintenir sa place coûte que coûte mais également la place de l’homme qui est terriblement jaloux de ce qui arrive à sa fille. C’est terrible mais justement, c’est peut-être ce qui rend Borgia aussi sympathique à suivre. Cesare, furieux après la mutinerie de ses généraux, veut se venger. C’est un autre pan de l’épisode que j’ai eu du mal à cerner. Disons que l’on ne sait pas trop dans quelle direction Borgia veut réellement aller de ce point de vue là. Le Pape se retrouve de plus en plus seul face à ses ennemis et c’est peut-être ce qu’il y a de plus intéressant dans cette dernière saison. Petit à petit l’étau se resserre autour de lui et même si Rodrigo tente coûte que coûte de maintenir les apparences, on sait et on sent que cela ne peut pas aussi bien évoluer que l’on ne pourrait l’attendre. Comme quoi. C’est bien la preuve qu’il y a quelque chose qui se passe dans cette série mine de rien (et fort heureusement puisque j’aurais été énormément déçu du contraire). Mais c’est dommage que cela ne soit pas toujours très bien exploité. Du coup, l’impression de beaucoup n’est pas toujours présente (ce qui est terriblement dommage).

Note : 6/10. En bref, deux épisodes plutôt corrects quand ils parviennent à faire de bonnes et belles choses.