8 octobre Pierre qui roule Internet, machine à remonter le temps, à ôter de la poussière sur les disques que j'écoutais, jeune. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Les Stones, c'est d'abord la dégaine à Mick Jagger, sa silhouette inimitable et pourtant si souvent singée, sa lippe charnue et pendante. Les Stones, c'est d'abord sa voix lancinante, laborieuse comme une vapeur qui se met en route. J'aurais été manager des Stones je les aurais appelés "Silver train". Les Stones c'est ensuite la musique qui se met en branle et qui vous perfore l'estomac, sans que vous ne compreniez un traître mot des lyrics. La batterie complète des couleurs du blues, guitare électrique larmoyante ou déchaînée, claviers magiques saxo voix percussions diverses. Les Stones c'est bien sûr l'image des survivants de la drogue, même s'ils en ont perdu en route. Les Stones, ce sont les vilains garçons, face aux gentils Beatles décorés par la reine. Comment savez-vous que c'est mon groupe préféré ? Dans une prochaine leçon, je vous causerai de Pink Floyd.
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Jeu de briques
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Pacman
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