[CINÉMA] Notre critique de « Sin City : J’ai tué pour elle »

Synopsis : À (Ba)Sin City, Dwight McCarthy veut se venger de celle qui l’a trahi, Ava Lord, alors que Nancy Callahan essaie de se remettre de la mort de John Hartigan. De son côté, le mystérieux Johnny veut jouer au poker, alors que Marv tente de se remémorer sa soirée de la veille.

Sin City, premier du nom, avait pour particularité d’allier un casting de dingue avec une esthétique totalement inédite, collant au plan prêt aux comics book de Frank Miller.

Cette suite, à la fois préquelle et séquelle, nous replonge donc dans la ville viciée et vicieuse en suivant une ribambelle de personnages que l’on connait bien. Notons l’arrivée de la belle Eva Green, en une Ava Lord cruelle et manipulatrice, Josh Brolin en Dwight, remplacant pour le coup Clive Owen, ou encore Joseph Gordon-Levitt dans le rôle de Johnny, un joueur chanceux et arrogant…

La force de Sin City est toujours là, à savoir une esthétique ultra travaillée, mélant noir et blanc, quelques tons de couleurs par ci par là, le tout tourné à 95% sur fond vert, et un casting de choc et de charme. L’histoire est scindée en plusieurs parties centrées sur un personnage, et s’entrecoupent par moment, en particulier au Kadie’s Bar, lieu de débauche semblant être le point névralgique de Sin City.

Personnages travaillés, histoire noire et violente, il n’en demeure pas que Sin City : J’ai tué pour elle est une suite tardive. Trop attendue, puis un peu oubliée pour le coup, elle peut décevoir par un rythme en dents de scie. Il n’en reste que ce film est un bel hommage aux bouquins de Miller, tel que le fût le film de 2005. 

Conclusion : Sin City : J’ai tué pour elle sera aimé des fans du premier film ainsi que par les adorateurs des comics book de Miller tant celui ci et Robert Rodriguez ont respecté le matériau de base. Violent, charmeur, sexy et cyniquement drôle parfois, il est la digne suite de Sin City premier du nom.