Résumé : Paris, 1884, Rose de Saulnay est une jeune femme en avance sur son temps et a un goût immodéré pour la mode, ce que ne manque pas de lui reprocher son mari violent. C’est grâce à sa rencontre avec Alexander Wright, le couturier le plus en vue de la capitale, que Rose trouve le courage de réaliser son rêve :[...] Mais la passion qui lie Rose et Alexander se transforme peu à peu en un amour qui ne peut s’exposer au grand jour …
En plus : j’ai coupé un bout de résumé, je trouve qu’il spoil beaucoup trop toute l’histoire.
Avis : Tout d’abord je tiens à remercier Milady et la masse critique de Babelio pour l’envoie de ce livre. J’adore la couverture que je trouve très esthétique et c’est un peu ça qui m’a tapé dans l’œil, en plus du côté historique. Rose Soie, c’est l’histoire de Rose dont la vie est assez dur. Elle a épousé un homme violent et manipulateur, qui la prive de tout ce qu’elle aime, la frappe, profite d’elle. Un homme que j’ai totalement détesté du début à la fin. C’est l’archétype de l’homme qui bat sa femme et lui dit "c’est de ta faute". Le pire c’est que tout le monde les voit comme un couple parfait, sans se douter que Rose est malheureuse. D’autant plus qu’elle n’ose rien dire. Je n’ai guère aimé les personnages de la haute qui côtoient Rose, hypocrites, méchantes, des véritables commères, je déteste ça. Finalement j’ai plus apprécié Louise sa femme de chambre qui va beaucoup l’aider, ou la mère de Louise. J’ai plutôt apprécié Alexander, sans plus, il est sympathique (bien qu’assez vantard au début) mais je l’ai trouvé finalement assez plat. Tout comme l’histoire d’amour.
Elle ne m’a guère touché, j’ai trouvé ça un brin trop rapide, trop superficiel (par un moment on ne cesse de nous répéter combien monsieur Wright est beau, blablabla. Aaaah le culte du beau, que ferait-on sans ça?). Ce qui m’a beaucoup plus plu c’est toute l’histoire autour, comment Rose va devoir se battre contre son mari, contre la société. Le rêve de Rose, sa passion pour la mode et la couture. J’aurais trop adoré pouvoir voir les robes qu’elle faisait, mais je les imaginais toujours superbes. J’ai aussi adoré la critique de la société, la difficulté des femmes d’être femme tout simplement, parce qu’elles ne peuvent pas s’émanciper, être libre, sans subir les critiques de tout le monde (surtout des autres femmes), quand les hommes peuvent presque tout se permettre sans que ça ne choque personne. On voit que Rose se sent prisonnière de sa condition de femme, de son nom également. Elle se rend compte que le titre ne fait pas le bonheur. Qu’il y a plus important.
Au final j’ai passé un plutôt bon moment avec ce livre, si l’histoire d’amour ne m’a pas tellement enchanté, le reste m’a beaucoup plu, c’était léger, mignon et simple, mais ça m’a fait du bien. Ce genre de lecture est très agréable de temps à autre.