je préviens et devance les ricanements possibles de ceux d’en face. Non, je ne trahis pas mon camp, ne me tire pas une balle dans le pied ni ne rame à contre courant, bien au contraire. Je pars simplement du principe qu’il faut balayer devant sa porte. Et donc que pour dénoncer les dérives et la corruption ailleurs, il faudrait peut-être d’abord commencer par regarder chez soi si on a les fesses propres… J’aime que les actes soient en conformité avec les paroles, et surtout avec les convictions. C’est pourquoi j’ai décidé d’attirer votre attention sur cette information que je connais depuis quelques jours, mais comme elle émanait d’une certaine droite, je l’ai gardée par devers moi, attendant, feignasse que je suis, qu’une autre source soit disponible. Et l’occasion me vient aujourd’hui, via le site du journal l’Alsace, dans un bref communiqué :
Huit personnes physiques et quatre personnes morales ont été reconnues coupables d’abus de confiance, de complicité ou recel de ce chef et condamnées à des peines de 2 mois à 18 mois avec sursis et à des amendes de 4000 à 75 000 euros.
La justice leur reproche d’avoir détourné des fonds de la CCAS, le plus important comité d’entreprise de France, doté d’un budget annuel de 400 millions d’euros, pour financer des prestations à la fête de L’Humanité et des emplois fictifs au bénéfice de la CGT et de la fédération des mines et de l’énergie (FNME-CGT).
On eut aimé que l’info vienne de chez nous… ça renforcerait notre crédibilité, et montrerait que notre indignation face à ce genre d’escroqueries n’est pas à géométrie variable, ce qui donne du grain à moudre à nos adversaires politiques. Continuons à nettoyer devant notre porte, malgré tout le respect que je dois à mes camarades honnêtes et dévoués de tous les CE de France qui ne sauraient pour l’immense majorité se voir injustement confondus avec ces crapules. (plus de détails ici sur leurs identités respectives, qu’il a fallu aller chercher ailleurs que dans les médias français… ).