Cette mesure a été annoncée comme étant à la fois une mesure “humanitaire” mais aussi "une amnistie au nom de la Paix, de la Sécurité et de l'Etat de Droit“.
On trouve, parmi les libérés, 58 étrangers et 8 anciens militaires qui avaient été arrêtés et incarcérés par l'ex-junte au cours d'une vaste purge il y a une dizaine d'années.
Un millier de prisonniers politiques libérés depuis la fin de la junte Selon Ye Aung, ancien détenu politique, aujourd'hui membre de la commission d'enquête officielle sur les prisonniers politiques, 13 d'entre eux auraient aussi été libérés, même si l'information n'a pu être confirmée.
L'AAPP (Association des Familles de Prisonniers Politiques), pense, quant à elle, que 80 prisonniers politiques seraient encore détenus (même si, entre les différentes associations et intervenants, la définition même de “prisonnier politique” fait divergence, en particulier concernant ceux condamnés pour meurtres).
Depuis l'arrivée au pouvoir de Thein Sein, un millier de prisonniers politiques et d'opinion ont été libérés au cours de plusieurs amnisties successives. Et le Président birman a répété qu'il n'y en aurait plus du tout avant la fin de l'année.
Aung San Suu Kyi n'a eu de cesse de le répéter :“S'il ne restait qu'un seul prisonnier politique encore en prison, cela serait un prisonnier de trop!“
Rédaction aungsansuukyi.fr
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