En France, il y aura un avant et un après Ilan Halimi », a déclaré l’ancien grand rabbin Joseph Sitruk.
Ilan Halimi a dîné chez sa mère comme tous les vendredis soirs. Puis il se rend à un rendez-vous et de là part en banlieue.
Arrivé à destination, Ilan est extirpé de sa voiture par quatre gros bras qui le rouent de coups, l’assomment et le jettent dans le coffre d’une voiture.
Après avoir été séquestré, torturé pendant 24 jours, Ilan est retrouvé le 12 Févier 2006 au matin, agonisant près d’une voie ferrée. Il meurt dans l’ambulance qui le conduit à l’hôpital. Il avait 24 ans.
Avant de devenir une affaire d’état, l’enlèvement d’Ilan Halimi est avant tout une chronique policière qui se joue alors presque entièrement entre les murs du 36, quai des Orfèvres.
Avec ses rebondissements, son suspens et ses errements parfois, mais avec toujours pour fil rouge la volonté tenace, presque surhumaine, des « meilleurs flics de France », ceux de la Brigade criminelle, de « sortir coûte que coûte » le jeune homme des mains de ses ravisseurs. Ils échoueront, un échec cuisant, terrible et qui ronge jusqu’à aujourd’hui la vie des limiers de la Crim.
Diffusion sur France 3 le 17 octobre