par Laurence il y a 2 heures , Entre nous, Mode
Faire du shopping ? Bien sûr avec joie ! Devoir affronter le miroir des cabines d’essayage ? Sans façon, merci !
On répertorie deux étapes lors d’une séance shopping. La première, la chasse aux merveilles, qui permet de trouver toutes les belles pièces qui nous font envie, et la seconde, le passage en cabine et son verdict effrayant.
Le passage en cabine, l’heure de vérité
Saviez-vous que de nombreuses personnes préfèrent acheter leurs vêtements sans les essayer plutôt que d’avoir à affronter le passage en cabines ? Elles préfèrent trouver le vêtement à leur taille approximativement et miser sur le fait que tout leur ira, quitte à devoir rapporter les pièces en magasins où à se contenter d’un top mal ajusté.
On les comprend : le verdict de la cabine d’essayage peut être vécu comme une véritable pression. D’un côté, une pièce que l’on adore et que l’on rêverait de pouvoir porter. De l’autre un pantalon que l’on a trouvé pour notre travail et qui doit absolument nous aller, sous peine de devoir se rendre en bureau en collants…
Entre les deux, le moment de l’essayage. Si cela nous va : l’euphorie nous gagne. Sinon… on commence à répertorier tout ce qui ne va pas chez nous ! Le problème est que l’on se trouvera toujours BEAUCOUP plus de défauts en cabines, que confortablement installées chez nous.
A nos yeux, le miroir nous grossit, l’éclairage nous fait des rougeurs, le volume de la cabine nous tasse, la jupe que l’on a essayée nous coupe les jambes. Nos imperfections se multiplient à la vitesse de la lumière et finissent par assiéger notre morale. Si l’on devait dessiner le portrait que l’on fait de nous-mêmes, on ressemblerait aux harpies que l’on voit dans les livres pour enfants.
Pourquoi un essayage non réussi nous touche-t-il autant ?
Le fait d’essayer un vêtement et de se rendre compte qu’il ne nous va pas est complètement anodin. Même si l’on est déçue, on repose l’objet de nos convoitises, on quitte le magasin et on laisse notre esprit voguer ailleurs.
Mais parfois, cela nous touche plus que ce que l’on voudrait bien croire. On en ressort aigrie ou complètement attristée. Tous les petits défauts dont l’on s’est rendue compte en cabine nous restent en tête. Est-ce normale ?
La réponse se situe au milieu !
Affronter ses défauts
Évidemment, essayer un vêtement qui nous ne va pas ne nous met pas en valeur. Cette séance en cabine ne mettra en avant que ce que l’on n’aime pas chez nous ou qui cloche à nos yeux. En soi, rien de très agréable, il est normal que cela ne nous donne pas une pêche d’enfer !
D’un autre côté, un mauvais essayage ne nous bouleverserait pas si nous avions pleinement confiance en nous. Nous nous contenterions de reposer l’objet de nos convoitises et de continuer notre chemin la tête haute, fières de qui nous sommes, et conscientes qu’un jean mal coupé n’est pas le reflet de notre personne !
Or, qui n’a jamais appelé sa meilleure amie en larmes dans le besoin d’être rassuré après un bad shopping day ?
Ne pas se fier au miroir
Malheureusement nous serons nombreuses à tenir pour vrai ce que nous montre le miroir de la cabine. Si un pantalon nous boudine simplement parce qu’il est mal taillé, on se trouvera soudainement trop grosse. Un débardeur mal coupé, on aura l’impression d’avoir des épaules trop larges… D’autant plus qu’une magnifique jeune fille à la taille mannequin choisit toujours le même moment que nous pour essayer le même vêtement. La comparaison sonne alors le glas de notre bonne humeur…
Pour ne pas se laisser atteindre, il faut garder en tête qu’il ne s’agit que d’illusions d’optiques. Notre corps ne s’est pas soudainement transformé dans la demie-heure qui a précédé le moment où l’on a quitté notre appartement et celui où l’on s’est vues dans la cabine.
Nous restons les mêmes avec nos atouts et ce qui peut être (d’après nous, les autres ne le voient souvent pas) nos défauts. Le mauvais morceau de tissus fausse nos impressions et nous enduit en erreur. On se persuade alors que l’on est mal fichue, alors qu’avec une pièce correctement ajustée, ce sentiment ne serait jamais survenu.
Le mieux est donc de ne pas y prêter attention, et de se rassurer en endossant un vêtement que l’on affectionne particulièrement !