Seahawks 27 Redskins 17
L’on s’attendait à une victoire facile des Hawks et leur première poussée confirme cette impression. Ils traversent le terrain en 2 minutes et Jermaine Kearse complète le travail. Ce fut beaucoup trop facile, 7-0 visiteurs. Sauf que les Skins se sont accrochés tandis que les Seahawks se sont tirés dans le pied en commettant une multitude de pénalités de sorte que nous avons eu un match. Percy Harvin a terminé le match avec, officiellement, 4 passes pour 27 verges et 2 courses pour 7 bornes, mais il a vu pas moins de 3 majeurs lui être refusés en raison de pénalités diverses contre son attaque. On s’excuse pour les poolers qui avaient besoin de lui pour remporter leur duel cette semaine!!! Russell Wilson a causé des dommages avec ses jambes, gambadant pour un total de 122 verges et un touché, des sommets en carrière et dans l’histoire des rendez-vous du lundi soir. Au final, Pete Carroll aura des choses à peaufiner, mais les champions du Super Bowl ont fait le travail et repartent de la capitale nationale avec une victoire.
Chez les Redskins, il faut souligner la prestation de DeSean Jackson qui a dominé la legion of boom, débordant ses couvreurs en 2 occasions pour des attrapés de 60 et 57 verges, un juste avant, et un juste après la demie. Ce furent les meilleurs moments des peaux rouges qui ont longtemps maintenu l’intérêt en demeurant à une possession du Seattle, 17-10 au 3equart, puis 24-17 par la suite. Kirk Cousins a connu un bon match dans l’ensemble. Cela dit, malgré tous ces beaux efforts, Washington a perdu et montre un dossier d’une victoire et 4 défaites, leur seul triomphe ayant été inscrit aux mains des pauvres Jaguars. La saison sera longue.
Petite nouvelle intéressante en terminant : Kirk Cousins est un gradué de l’université Michigan State qui a vu tous ses quarts-arrières partant récents trouver leur niche dans la NFL. En effet, Brian Hoyer et Drew Stanton ont mené les Spartans avant le passage de Cousins et même Nick Foles a passé du temps à Lansing avant son transfert en Arizona. Voici un pedigree assez relevé pour une institution qui peine à sortir de l’ombre de son rival des Wolverines du Michigan. Le quart actuel des Spartans, Connor Cook a de fortes chances de poursuivre cette tradition, lui qui est un des mieux cotés au pays.
Les dernières réflexions
J’ai passé le week-end à Boston et ait eu le « bonheur » d’assister en direct à la renaissance des Patriots aux dépends de Bengals qui ont livré dimanche soir le genre de prestation merdique que les Pats avaient livré lundi dernier. Certes, je craignais un sursaut d’orgueil de la Nouvelle-Angleterre, sauf que je suis nettement moins charitable que l’ami NickT. vis-à-vis la prestation des Bengals qui aurait pu meubler à elle seule le segment Come On Man! S’ils veulent enfin être pris au sérieux, les tigrés devront un jour apprendre à s’imposer quand les réflecteurs sont braqués sur eux. Je vous reparlerai de mon périple plus en détails dans le prochain tailgate, mais en attendant, voici d’autres faits qui m’ont marqué cette fin de semaine :
Ce n’est jamais fini tant que ce n’est pas fini :Pour dîner dimanche, nous avons envahi un des nombreux bars sportifs de la région de Boston. Lorsque nous avons quitté à la mi-temps Détroit, Chicago, Tennessee et Atlanta étaient tous fermement en contrôle de leur match. Tous ont finalement perdu. That’s la NFL version 2014 pour vous mesdames, messieurs. La parité dans le circuit atteint des sommets, aucune équipe n’est invaincue et à l’exception de quelques chaudrons en bas de classement, tout le monde peut gagner semaine après semaine. Après 5 semaines d’activités, aucune équipe n’a d’emprise sur sa section et chaque fois qu’une formation semble se détacher et qu’on croit pouvoir la cerner, elle se fait ramener sur terre et un autre prétendant émerge. De leur côté, certains favoris en arrachent (Saints, Bears, 49ers), mais demeurent dans la lutte dans ce classement ultra-compétitif. On ne commencera pas à parler de la course aux séries alors qu’il reste encore des feuilles dans les arbres, mais j’anticipe déjà une bataille très serrée et passionnante à suivre.
How about them Cowboys! : Alors qu’on commence à accorder aux Chargers de San Diego l’attention et le respect qu’ils sont en train de se forger, peut être faudra-t-il songer à réserver le même traitement à une équipe qui n’a habituellement pas de mal à occuper de l’espace médiatique, soit les Cowboys de Dallas. Les voici qui pointent au sommet de leur section et capables de remporter tant les batailles défensives contre les Texans que les shoot-out offensifs face aux Saints. Leur unité défensive, qui devait être une farce lamentable selon les pronostics de la pré-saison, se classe dans le top-10 pour les points accordés et les interceptions notamment. Vrai qu’ils ont affronté leur lot de quarts douteux (Locker, Fitzpatrick, that guy in St-Louis), mais leur tenue face à Drew Brees il y a une dizaine de jours donne le ton. En attaque, nous avons droit à un nouveau Tony Romo. Mieux protégé, et épaulé par un DeMarco Murray au sommet de son art, le QB le plus polarisant du football ne se tire plus dans le pied et ne commet plus les monumentales erreurs de jugement qui ont marqué son règne jusqu’ici. Premier sur plusieurs listes d’entraîneurs sur la sellette en début de saison, coach Garrett peut souffler un peu. Leur visite au Century Link Field de Seattle la semaine prochaine en dira long sur la progression réelle de l’équipe, mais jusqu’ici, les choses se déroulent nettement mieux que prévu pour America’s Team!
Je complète en revenant sur l’affrontement Patriots-Bengals pour souligner la classe de l’organisation du Boston qui a honoré Devon Still et sa petite Leah qui combat le cancer durant une des pauses du match de dimanche soir. Je ne sais pas si la télé l’a montré, mais les Pats ont diffusé un vidéo mettant en vedette la jeune fille et d’autres enfants malades, ont encouragé la vente de gilets au profit de l’hôpital pour enfants de Cincinnati (même les cheerleaders ont revêtu un gilet orange et noir # 75 pour l’occasion) et le propriétaire Robert Kraft a annoncé un don de 25 000 $. Les partisans présents ont accordé une ovation au plaqueur des tigrés qui n’a pu retenir quelques larmes. Un geste touchant et une nouvelle preuve de la classe de cette organisation qu’il faut respecter même si on la déteste.