Ce soir, je suis donc à Coimbra. Il tombe une pluie fine, presque huileuse, qui mouille à coup sûr les verres de lunettes encore plus qu'autre chose.
Qui fait luire les pavés sombres de la vieille ville, amplifie l'ambiance nocturne d'une nappe de mystère. Des étudiants déambulent tout vêtus de noir dans l'habit traditionnel de l'université. C'est pour une occasion, il préparent un concert, mais ici l'habit se porte tout de même assez communément. Ça tombe bien, ils répètent dans le restaurant ou je dîne , et ma soirée se termine sur un air de fado bien joué.
Dehors, la bruine ne cesse pas, Simenon aurait apprécié cette arrivée de l'automne au Portugal.