Cold in July
Quand Dexter rencontre un flic à Miami
Une bonne réalisation pour un scénario moyen, on se pose trop de questions sur les protagonistes dans cette affaire.
Pourquoi un père de famille pétochard se transforme-il en justicier de la nuit ? On comprend sa première motivation et sa culpabilité d’avoir commis un crime mais son entêtement reste un mystère, d’autant plus qu’il s’éloigne de son objectif, à savoir : qui a-il tué ?
C’est la rencontre improbable d’un vieux taulard et d’un brave type, arrive ensuite l’ami fidèle. Celui sur qui on peut compter car on lui a sauvé la vie, bref voilà Don Johnson mais j’explique au cas où.
Michael C. Hall n’est pas mauvais en redresseur de torts, bien qu’un peu ampoulé.
Sam Shepard est à son aise et d’ailleurs on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace.
Quant à Don Johnson il vieillit mieux que bien, son visage buriné lui donne plus de prestance et son rôle colle bien au bonhomme.
Les trois compères deviennent inséparables et vont faire la guerre aux méchants, je caricature mais c’est un peu ça.Jim Mickle est plutôt au poil dans les films d’horreur mais dans ce cas il manque un peu de psychologie et fait preuve de certaines maladresses. Des incohérences dans le scénario fragilisent le film et malgré d’excellents comédiens et une bonne réalisation on reste sur sa faim. Dommage car il y a du potentiel, alors on guette le prochain film sachant que Jim Mickle peut mieux faire.Résumé Allo Ciné Cold in July : 1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il est malgré lui entraîné dans un monde de corruption et de violence.