Soulignons que cette trouvaille n’est pas nouvelle. Nous savions déjà que Facebook avait intégré du code en lien avec des transactions bancaires à Messenger, comme l’a découvert Jonathan Zdziarski le mois dernier. Par contre, la présence d’une fonction permettant des transactions entre utilisateurs était loin d’être confirmée, voire même soupçonnée.
Une façon de rentabiliser Messenger?
Doit-on s’attendre à ce que Facebook impose des frais de transactions afin de rentabiliser Messenger? Évidemment, toutes les hypothèses sont envisageables pour cette fonction secrète qui n’a toujours pas été dévoilée par l’entreprise.
Si la nouvelle peut paraître plutôt surprenante, elle l’est moins lorsque l’on sait que le nouveau responsable de Messenger est David Marcus, soit l’ancien président de PayPal.
Il va de soi que Facebook souhaite voir Messenger concurrencer avec d’autres services de paiement en ligne, notamment PayPal, Venmo et Square Cash. Et soudainement, on comprend mieux les motivations derrière le retrait de la messagerie privée de l’application mobile de Facebook : attirer une masse critique d’utilisateurs vers l’application dédiée à cette fonction.
Lorsque le service entrera en vigueur, les utilisateurs de Messenger risquent ainsi préférer passer par une application déjà installée et configurée pour échanger de l’argent avec leurs proches.