La société se fissure car à trop ignorer les réalités, elle exaspère et lasse la patience et le vrai courage citoyen.
*Réalité de l’insécurité, qui touche inégalement la ville et la campagne, la ville bourgeoise ou la ville ouvrière, le travailleur qui prend le métro ou celui qui roule seule dans sa voiture ou celle de fonction. Ici le remède passe par le sens des règles et leur utilité, et à la suite, quand les règles sont connues, par une répression sans faiblesse.*Réalité d’un capitalisme miné par une finance aveugle et impatiente, qui affiche jour après jour son arrogance. Le remède réside sans doute dans un contrôle des managements mercenaires, et une taxation forte des mouvements de capitaux d’opportunité.*Réalité de citoyens surprotégés, dans un modèle social désormais intenable car non finançable .Il faut s’interroger calmement sur les statuts des fonctions publiques, hypertrophiées et crispées dans leur corporatisme. Il faut savoir que chaque fonctionnaire recruté, est une dette inscrite au grand livre de la dette publique, au moment ou celle-ci consomme prés de 100% de notre PIB !*Réalité de l’intégration manquée qui voit des français issus d’immigrés, en 3eme génération, non intégrés par l’école, l’emploi ou le logement et qui dérivent vers d’autres certitudes ! Une instruction civique renforcée s’impose, au même titre qu’une forte discrimination positive indispensable un temps.*Réalité enfin d’une France de vieux, qui votent avec des réflexes « soixante-huitard », qui détiennent une sécurité matérielle et qui redoutent le jeune. Le citoyen retraité à par rapport au jeune le même comportement que le salarié du public par rapport a celui, autrement exposé, du secteur privé .La solution c’est peut être le droit de vote a 16 ans, ou des pondérations par collèges démographiques, pour gommer la sur représentation de nos seniors….dont je suis !R .HASSELMANN