genre: film d'animation
année: 2013
durée: 1h45
l'histoire: Cherchant désespérément à s’emparer de la puissance de l’essence magique des Schtroumpfs, Gargamel a inventé les Canailles, de minuscules créatures. Mais pour que leur transformation en vrais Schtroumpfs soit complète, il lui manque encore la formule secrète que détient la Schtroumpfette. Il parvient à kidnapper la demoiselle et l’emmène à Paris pour accomplir son plan diabolique… Pour avoir une chance de sauver la belle, il va falloir tous les talents du Grand Schtroumpf, du Schtroumpf maladroit, du Schtroumpf grognon, du Schtroumpf coquet et de leurs amis humains, Patrick et Grace. Ils vont être obligés de rivaliser d’ingéniosité et de courage, car le danger est partout. Ils vont aussi devoir convaincre la Schtroumpfette que sa place est bien parmi eux, et pas avec les Canailles.
la critique d'Alice In Oliver:
A la base, le précédent film, donc Les Schtroumpfs version USA, n'avait rien d'extraordinaire et s'aparentait surtout à un étron flotteur de couleur bleue en l'occurrence. Toutefois, le long-métrage a séduit les tout petits et rapporte plusieurs millions de dollars dans le monde entier.
Il était donc logique qu'une suite, Les Schtroumpfs 2 soit réalisée deux ans plus tard, en 2013. Ce second épisode est toujours assuré par les soins de Raja Gosnell. Le cas pathologique de ce cinéaste américain mérite qu'on s'y attarde. Sa filmographie parle pour lui (ou plutôt contre lui) avec des titres tels que Maman, je m'occupe des méchants, Collège Attitude, Big Mamma, Scooby-Doo ou encore Le Chihuahua de Beverly Hills.
Visiblement, Raja Gosnell semble prendre le jeune public pour des attardés mentaux. Il le prouve encore une fois en reprenant à son compte l'univers de Peyo. En l'occurrence, vous pouvez oublier la bande dessinée d'origine pour un divertissement... pardon pour un "machin" hollywoodien.
Certes, comme je l'ai déjà souligné, le premier film brillait déjà par sa médiocrité. Autant dire que l'on n'attendait pas grand chose de cette nouvelle aventure. Toutefois, Les Schtroumpfs 2 commet l'exploit de faire encore pire que son prédécesseur. D'ailleurs, le public ne s'y trompera pas. Cette suite s'est littéralement vautrée au cinéma, tout du moins aux Etats-Unis.
Visiblement, Les Schtroumpfs 2 a tout de même bien marché en Europe, à tel point qu'un troisième épisode est déjà annoncé. Attention, SPOILERS ! Cherchant désespérément à s’emparer de la puissance de l’essence magique des Schtroumpfs, Gargamel a inventé les Canailles, de minuscules créatures. Mais pour que leur transformation en vrais Schtroumpfs soit complète, il lui manque encore la formule secrète que détient la Schtroumpfette.
Il parvient à kidnapper la demoiselle et l’emmène à Paris pour accomplir son plan diabolique… Pour avoir une chance de sauver la belle, il va falloir tous les talents du Grand Schtroumpf, du Schtroumpf maladroit, du Schtroumpf grognon, du Schtroumpf coquet et de leurs amis humains, Patrick et Grace.
Ils vont être obligés de rivaliser d’ingéniosité et de courage, car le danger est partout. Ils vont aussi devoir convaincre la Schtroumpfette que sa place est bien parmi eux, et pas avec les Canailles. Cette fois-ci, les aventures des Schtroumpfs se déroulent à Paris.
Premier constat: l'univers de nos héros bleus (rappelons-le, un petit village en pleine nature) ne se prête guère à la folie urbaine. Encore une fois, pour le fan de Peyo, il lui faudra fermer les yeux et les oreilles devant cette horreur filmique. Visiblement réalisé à la va-vite, en tout cas dans la foulée du succès du premier volet, Les Schtroumpfs 2 brille surtout par sa laideur visuelle.
Quant au décor parisien, il prête davantage à sourire. Le film a été tourné à Montreal. En dehors de la Tour Eiffel, on ne reconnaît jamais la ville de Paris. En résumé, le parisien risque de sourire et même de quitter son siège devant cette supercherie. Cette fois-ci, les aventures de nos lutins bleus se concentre presque essentiellement sur le personnage de la Schtroumpette qui se laisse séduire par Gargamel. Raja Gosnell en profite alors pour nous balancer la bonne vieille morale américaine sur la force du groupe mais surtout sur l'esprit de famille.
Que les choses soient claires: cette suite ne parvient jamais à retenir un tant soit peu l'attention. Pourtant, Raja Gosnell tente de nous divertir via un voyage dans les airs sur des pélicans idiots ou encore par la chute d'une grande roue dans une fête foraine. Hélas, rien n'y fait. C'est moche, plat, redondant, répétitif, moche visuellement et d'une grande crétinerie.
Bref, remplacez le bleu par la couleur marron et vous aurez une petite idée de l'odeur...
note: pas envie de noter ça
Les Schtroumpfs 2 - Bande-Annonce #2 [VF|HD1080p] par Lyricis