Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 2008
Durée: 1h30
l'histoire: Dans un futur proche, Kat, une jeune strip-teaseuse de Sartre, une ville tranquille du Nebraska est infectée par un mystérieux virus. Elle devient un zombie assoiffé de sang lui donnant des allures de tueuse lorsqu'elle fait ses shows. Elle devient l'attraction le plus populaire du club, rendant par cette occasion les autres filles terriblement jalouses. Mais le virus commence alors à se répandre.
La critique d'Alice In Oliver:
En vérité, on connaît surtout Robert Englund pour deux choses: son rôle d'envahisseur dans la série télévisée V et celui du terrible Freddy Krueger dans Les Griffes de la Nuit (un rôle qu'il reprendra plusieurs fois par la suite). Robert Englund a beaucoup tourné dans les films d'horreur: 2001 Maniacs, The Mangler, Le crocodile de la mort ou encore Butcher: la légende de Victor Crowley.
Vient également s'ajouter Zombie Strippers, réalisé par Jay Lee en 2008. Le film n'est pas sorti au cinéma. Pourtant, Zombie Strippers s'est rapidement taillé une solide réputation sur la Toile. La raison ? Une bande annonce qui semble annoncer du gore, des stripteases et des nichons !
Tout un programme ! Evidemment, ce genre de fumisterie n'a aucune prétention si ce n'est de se classer parmi les références du nanar. Reste à savoir si Zombie Strippers tient ou non les promesses annoncées. Réponse dans les lignes à venir. Sur internet et sur les forums de discussion sur le cinéma, le film de Jay Lee suscite la polémique. En gros, il y a ceux qui le défendent et parlent même d'un film culte, et puis il y a ceux qui évoquent un long-métrage très décevant qui ressemble davantage à un pétard mouillé. Autant être clair tout de suite: j'appartiens à la seconde catégorie.
En vérité, Zombie Strippers a de nombreuses références.
Bien sûr, le long-métrage oscille vers le film de zombies, mais également vers l'univers de Russ Meyer et le genre Grindhouse, autrement dit des films sales, bêtes, crétins, méchants mais souvent très gores et qui n'hésitent pas à faire déverser plusieurs hectolitres de sang.
Dans le cas de Zombie Strippers et malgré les promesses annoncées par Jay Lee lui-même, il manque un peu de tout, et surtout de l'insolence. Pire encore, sur la forme, Zombie Strippers est finalement un produit standardisé et destiné à plaire à un public adolescent (qu'il prend pour un imbécile). Le scénario ? Bon, soyons honnête, on n'attend pas forcément que ce film nous raconte une histoire en particulier, mais allons-y !
Alors que George W. Bush vient d'être élu pour la quatrième fois consécutive, la nudité publique a été interdite sur l'ensemble du territoire américain. Lors d'une opération d'éradication de zombies (créés pour faire face aux trop nombreuses guerres du président), un soldat se fait mordre mais réussit à s’enfuir du laboratoire où avait lieu l'opération afin de ne pas être abattu par ses camarades.
Il se réfugie dans une boîte de strip-tease clandestine, le Rhino, où il attaque Kat, la star de la boîte et fait d'elle la première Zombie-Stripper. Morte-vivante, ses capacités de strip-tease sont décuplées et le patron, Ian Essko, voit là une occasion de se faire beaucoup d'argent facilement ce qui ne l'incite pas à circonscrire l'épidémie.
Les autres stripteaseuses sont alors confrontées à la question de devenir ou non zombies, par goût, par concurrence, par conformisme… Malgré les quelques clients mangés par Kat et les autres filles zombifiées, la boite fait le plein jusqu'au jour où, jalouses du succès des filles zombies, les autres strip-teaseuses libèrent les hommes zombies, ce qui provoque un carnage sanglant et l'intervention de la troupe de militaires afin d'éradiquer cette menace.
Pour ceux qui ont pu voir quelques courts extraits sur la Toile, ils auront sûrement apprécié la scène où une jeune femme "zombifiée" envoie des boules billards avec son vagin.
Oui, je confirme: on retient bien deux, maximum trois séquences de ce genre (donc profondément débiles) dans Zombie Strippers. Mais c'est tout, c'est vraiment tout. Trois scènes réussies pour une heure et demie de film, c'est peu tout de même, surtout pour un film qui prétend atteindre un très haut niveau de nanardise. Oui, bien sûr, Zombie Strippers reste malgré tout un nanar, mais un nanar décevant qui doit surtout sa réputation grâce à toute la pub qui a été faite sur le film.
Sans cette promotion, Zombie Strippers serait tombé dans l'oubli depuis belle lurette. D'ailleurs, six ans après sa sortie, force est de constater que le film a plutôt sombré dans le néant ou plutôt dans la case "buzz à l'époque mais complètement ringard aujourd'hui". Finalement, cette définition lui convient à merveille.
Note: je passe...
Note nanardeuse: 12.5/20