Rush // Saison 1. Episode 10. Bitter Sweet Symphony.
SERIES FINALE
La saison 1 de Rush s’achève et je dois avouer que je n’ai pas nécessairement de grande envie d’en voir beaucoup plus. Ce n’était pas nécessairement une mauvaise série mais disons qu’elle n’a pas toujours su trouver son propre ton et surtout son originalité. Ce dernier épisode tente de nous offrir quelque chose d’efficace, notamment en mettant en danger la vie de Rush (mais également sa liberté). Le fait qu’il puisse être accusé de meurtre est forcément une idée intéressante qui permet de nous laisser sur un cliffangher inattendu mais j’aurais peut-être apprécié que cela soit fait de façon légèrement différente. Dans cet épisode, Rush tente de trouver un moyen de changer quelques aspects de sa vie afin de démarrer une nouvelle vie avec Sarah (incarnée par Odette Annable). Les envies de cette dernière d’avoir un enfant comme on avait pu le voir dans l’épisode précédent permet forcément d’en attendre beaucoup plus dans cet épisode et de ce point de vue là, je ne cesse de penser que cela ramolli légèrement les intrigues des personnages. En effet, Rush manque cruellement d’âme quand il s’agit de parler des sentiments des personnages alors qu’il y avait largement de quoi faire. Notamment avec Sarah mais cette dernière est un peu trop fade.
Je ne sais pas si cela vient de l’actrice ou du personnage mais disons qu’il y a quelque chose qui me donne envie de la secouer afin de la réveiller. Ce n’est donc pas très bon signe. De toute façon, Rush ne peut pas échapper aux fantômes de son passé et ceux-ci reviennent toujours le hanté. C’est là que le personnage de J.P, l’ex petit ami de Eve (incarnée par Sarah Habel) entre en jeu et permet donc de nous offrir quelque chose de différent, d’un peu plus rythmé et efficace. Le risque pour Rush est de tout perdre : sa vie, sa petite amie, sa liberté, etc. J.P, incarné par Warren Christie (que l’on voit dans pas mal de séries ces derniers temps et notamment Motive) apporte ce dont la série avait besoin pour conclure la saison. Il fallait qu’il y ait des moments où l’on ressente la tension et c’est plutôt bien fichu, surtout à la fin de l’épisode quand il doit lui faire face une dernière fois afin de lui donner le coup fatal. Je suis par ailleurs intrigué de voir que finalement la série ne sait pas du tout quoi faire du personnage d’Alex. Ce dernier est quelqu’un que j’ai envie d’apprécier et qui avait pas mal de bonnes idées à nous offrir ces derniers temps mais la série ne sait finalement pas quoi faire.
Alex se retrouve donc à confronter Steffi par rapport à ce qui s’est passé et là c’est le drame. La série s’embourbe dans tout ce qu’elle peut faire de moins intéressant (et intelligent). On a donc hâte de retrouver Rush. Une fois que l’on retrouve ce dernier les choses changent et deviennent tout de suite bien plus intéressante. S’il n’y a pas énormément de cas médicaux (d’ailleurs de ce point de vue là ils auraient pu forcer un peu plus la dose, générer de l’attente, du danger, etc.) l’épisode préfère se concentrer sur les problèmes de Rush et ses démons. Pas seulement passés. Sarah de son côté tente d’avoir un rôle elle aussi bien que cela soit surtout la fin (et la révélation) qui donne forcément envie d’en voir plus. Enfin, cela ne veut pas pour autant dire que je serais déçu qu’une saison 2 de ne soit pas commandée par USA Network. Après tout Rush reste une série dispensable qui tentait de proposer quelque chose de nouveau dans le monde des séries médicales mais qui n’a pas totalement réussie sa mission (malheureusement). Tom Ellis, le héros de cette série, méritait peut-être un peu plus d’épisodes comme celui de sa descente aux enfers qui était une vraie proposition originale pour le coup.
Note : 5/10. En bref, fin de saison un peu balisée malgré ses bons moments.