Un film de Robert Schwentke (2013 - USA) avec Jeff Bridges, Ryan Reynolds, Kevin Bacon, Mary-Louise Parker, James Hong, Marisa Miller, Julia Szostak
Marrant vingt minutes.
L'histoire : Nick est policier à Boston et suit son partenaire dans un petit trafic d'or illégal, qu'il n'assume pas. Il annonce donc à son collègue qu'il veut arrêter, et l'autre, de peur qu'il ne le trahisse, s'arrange pour l'abattre lors d'une opération. Nick se retrouve aux portes de l'au-delà. Avant d'être envoyé devant le Grand Juge, on lui propose un deal : ses talents de policiers pourraient être mises au service d'une équipe spéciale, la R.I.P.D. (Rest in Peace Department), qui traque sur terre les fantômes démoniaques des défunts qui ont réussi à échapper au Jugement Suprême et vont semer destruction et mort sur la planète. Il accepet et fait alors équipe avec Roy, ancien ranger du XIXe siècle. Afin de ne pas être reconnus par quiconque (pour Roy... on se demande qui pourrait le reconnaître...), les deux agents apparaissent aux Vivants sous les traits d'avatars : un vieux Chinois pour Nick, une grande blondasse pour Roy.
Mon avis : Vous prenez les Men in Black, vous remplacez les aliens par des créatures de l'enfer et les agents par deux gentils fantômes. Au début, les effets spéciaux sont rigolos, Jeff Bridges s'éclate et Kevin Bacon est parfait en méchant. Le choix des "avatars" (que l'on voit quand la caméra se place du côté du traqué) m'a beaucoup amusée, je l'avoue.
Et puis rapidement, on se lasse un peu, c'est très répétitif, les gags tombent à plat et le charisme de bigorneau de Ryan Reynolds n'est égal qu'à son manque d'énergie. A lui seul, il arrive à éteindre la flamme de Bridges...
Rien de très nouveau donc, un duo qui ne fonctionne pas et une histoire assez banale. Une sorte de Ghostbusters bien plat. Le film est adapté d'une BD et réalisé par celui qui nous a "régalés" de Red que pour ma part j'avais trouvé très nul. Tout s'explique, donc.
Regardable un dimanche soir de grosse fatigue.
Très mauvaises critiques, côté presse et côté public. On comprend.