6 octobre F.I.N F.I.N Ce jour, j'ai écrit ces lettres magiques au bas de mon trentième roman. Peut-être sera-t-il publié et peut-être que j'aurai la chance que vous le lisiez. J'aime bien les phrases tordues. Peut-être tombera-t-il dans l'oubli comme vingt-huit de ses congénères… Peu importe. Si si, je mentirais, cela importe, mais je n'y peux pas grand-chose. Il était une fois un couple de jeunes qui s'aimaient et roulaient galère entre deux travaux d'intermittents du spectacle. Homme et femme sandwich ils vont se glisser dans la peau de héros de bandes dessinées pour vendre bonbons et popcorns, sur fond de crimes et de mystère. Bon. C'est fini. Restent les dernières retouches, passionnantes et infinies et puis le deuil. Cette période vide où je bondis sur mon clavier tandis que mes mains restent muettes et mon cerveau en surchauffe. Mon bouquin est bouclé, prévenir la déprime sans trop cachetonner tandis que le maudit mois de novembre se profile à l'horizon. Me recharger des rayons obliques et bénéfiques du soleil d'automne. F.I.N C'est un mot magique et tragique à la fois.
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