Annabelle - Critique

Par Nopopcorn @TeamNoPopCorn

Annabelle Origins ?

Un an après le succès mondial de « Conjuring », Warner nous offre un spin-off axé sur la poupée Annabelle qui se déroule un an avant le film original.
Le(s) plus

Après un bref extrait de « Conjuring », l'histoire du film commence par un cadeau qu'un mari fait à sa femme enceinte : une poupée de collection...

Le film est un hommage plutôt réussit aux films d'épouvante des années 70 et particulièrement à « Rosemary's Baby » : un jeune couple, une femme et son landau, un immeuble, des apparitions fantastiques, une vielle femme spécialiste de l'occulte...
Les cinéphiles apprécieront les nombreux clins d'œil faits au film de Polanski !

C'est à John R Leonetti, chef-opérateur attitré de James Wan que la Warner confie la réalisation et qui reprends de nombreux effets visuels de son maître en mêlant effets de jump-scare et apparitions démoniaques à la fois subtiles et terrifiantes, et réussit plusieurs fois à nous faire sursauter !

Le(s) moins

Prequel + Spin-Off = Origins ?

Les prequel et spin-off sont souvent associés aux origines du personnage mais ici, la poupée n'est qu'un objet utilisé par le diable pour arriver à ses fins.
Le réalisateur nous fait espérer un geste, une parole... mais au final rien !

De plus le film souffre de gros problèmes de rythme, c'est un film où le spectateur est dans l'attente d'une action qui n'arrive pas ou qui est trop courte.

Il y a également un problème de genre, là où on pouvait s'attendre à un film de poupée possédée, on a un film plus axé sur les démons qui n'est pas mauvais en soi mais qui passe complètement à côté des espérances des fans de « Conjuring »...

La poupée Annabelle n'est en fait qu'un prétexte commercial et est relayée à la fonction d'accessoire là où elle aurait dû être un personnage principal !

Conclusion

Concept commercial ayant créé le buzz sur la toile, « Annabelle » même s'il nous fait parfois sursauter ressemble plus à un mauvais remake du classique de Polanski qu'à un chef d'œuvre de James Wan !

Ma note: 5.5/10


Annabelle



Synopsis : "John Form est certain d'avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter.
Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…"
Réalisé par: John R. Leonetti / Avec: Annabelle Wallis, Ward Horton, Alfre Woodard / Genre: Epouvante-horreur / Nationalité: Américain / Distributeur: Warner Bros. France
Durée: 1h38min / Date de sortie: 8 octobre 2014

Plus d'informations !

  • Les Anecdotes !

    Si vous avez vu (et apprécié) Conjuring : Les dossiers Warren, le terrifiant petit minois d'Annabelle ne doit pas vous être étranger. La poupée maléfique trônait dans la "salle des trophées" du couple d'exorcistes et avait fait une apparition plus que remarquée dans le film de James Wan, si bien qu'en novembre 2013, fut annoncée la production d'un spin-off centré sur le personnage. Aussitôt dit, aussitôt fait !

    Joseph Bishara, spécialiste en matière de musique de films d'épouvante qui fut à l'origine de la bande originale de Insidious 1 et 2, et bien évidemment de Conjuring, a repris du service pour Annabelle.

    Pour diriger cet épisode dérivé, c'est vers John R. Leonetti que les studios se sont dirigés. Un choix tout à fait logique, sachant que le cinéaste, chef opérateur de formation, a assuré la photographie de nombreux films d'épouvante dont... Conjuring !

    C'est en janvier 2014, soit quelques mois après la sortie de Conjuring sur les écrans français que débuta le tournage d'Annabelle. Ce dernier s'est déroulé dans les rues et appartements new-yorkais avec une équipe technique composée de 55 personnes, et s'est achevé courant mars.

    Coïncidence fortuite ou pur hasard, la poupée Annabelle porte le même prénom que l'actrice principale du film : Annabelle Wallis.

    Même s'il n'est pas derrière la caméra pour Annabelle, James Wan, le réalisateur de Conjuring a suivi de près la mise en place du projet en participant à sa production.

    Annabelle n'est pas fictive, elle est bien réelle. Et dans la vie courante, cette poupée possédée est aussi terrifiante que sa description dans Conjuring. D'après les époux Warren (les héros de Conjuring), la poupée fut offerte à une petite fille par sa mère dans les années 70. Faite de chiffon et non de porcelaine comme dans les films, elle ne cessait de se déplacer et lancer d'étranges messages. Un jour, elle tenta même d'étrangler quelqu'un. Pour élucider le mystère qui entoure la poupée, les Warren ont été dépêchés chez les propriétaires, et ces derniers n'ont pas hésité à s'en débarrasser. Le couple d'exorcistes conçut donc une boîte spéciale et l'y enferma.

    Le producteur du film, James Wan (qui a réalisé Conjuring : Les dossiers Warren), a toujours été fasciné par la poupée Annabelle et a fait de nombreuses recherches pour connaître les origines de l'histoire.

    C'est la première fois en 36 ans de carrière qu'Alfre Woodard (vue notamment dans 12 Years a Slave), joue dans un thriller surnaturel.

    Lorsqu'elle a accepté de jouer le rôle d'Evelyn, Alfre Woodard pensait que ce serait une expérience amusante. Mais l'actrice a vite compris que ce ne serait pas le cas et déclare : "Le film m'a vraiment perturbé car il restitue une réalité très dérangeante dans laquelle s'inscrivent des événements paranormaux terrifiants."

    Des femmes du monde entier, des Etats-Unis à l'Afrique du Sud, ont participé au casting pour jouer le rôle principal féminin. C'est finalement au Royaume-Uni que les directeurs de casting ont trouvé en Annabelle Wallis la parfaite Mia (elle a obtenu le rôle avant même que les producteurs ne donnent leur accord).

    Dès son audition, Ward Horton, qui interprète le mari de Mia, est arrivé en portant les vêtements d'un étudiant en médecine des années 1970 (comme son personnage), des chaussures à la coupe de cheveux.

    Deux poupées ont été réalisées par le même artiste que pour le film Conjuring : Les dossiers Warren. La première, neuve, blanche et immaculée, a un aspect innocent et agréable. La deuxième poupée, sombre et abîmée, est utilisée à partir du moment où le surnaturel s'installe chez le couple Mia/John.

    Très travaillée, la poupée Annabelle avait l'aspect et la taille d'une petite fille et tous les acteurs et techniciens s'accordent à dire qu'elle était terrifiante. Alfre Woodard a même déclaré : "J'ai vraiment sauté au plafond plusieurs fois sur le plateau, juste parce qu'elle était assise là et que je tombais sur elle sans m'y attendre."

    La présence d'Annabelle aurait-elle amené le surnaturel sur le plateau de tournage ? C'est ce que laisse croire les nombreux événements surnaturels qui se sont déroulés à ce moment. Le scénariste Gary Dauberman, par exemple, a été victime de l'un de ces phénomènes. Après avoir tourné la scène où les satanistes convoquent un démon dont le symbole est un A, le scénariste a déclaré s'être réveillé le lendemain et avoir vu ce même symbole sur son plafond. Des griffures sont également apparues au 8e étage (marque d'Annabelle).

    Le réalisateur John R. Leonetti s'est inspiré de la maison de son père pour créer le premier foyer de Mia et John.

    Lors de la scène d'agression du couple par les satanistes (au début du film), John R. Leonetti a réalisé un plan-séquence, c'est-à-dire un plan filmé du début à la fin sans couper la caméra.

    C'est la 6e fois que John R. Leonetti collabore sur un film avec James Wan. Il a en effet été directeur de la photographie sur Dead silence, Death sentence, Insidious, Insidious : Chapter 2 et Conjuring : les dossiers Warren, dont James Wan était le réalisateur. Pour Annabelle, James Wan est un des producteurs du film.

    C'est la deuxième fois que l'acteur Tony Amendola (Père Perez) incarne un prêtre au cinéma. En 2005, il a en effet joué le Père Quintero dans Le Masque de Zorro.

    Pour donner encore plus de vraisemblance à Annabelle qui se déroule dans les années 1970, James Kniest (directeur de la photographie) et John R. Leonetti ont modifié les couleurs des images (en les désaturant) afin de donner au film un aspect "seventies".

Et vous qu'avez-vous pensé du film Annabelle ?