Maki Usami - showcase à la FNAC Toison d'Or- Ixelles, le 4 octobre 2014

Publié le 04 octobre 2014 par Concerts-Review

A l'occasion de l'inauguration de l'exposition ' Japonaiserie' de la photographe  Amélie Berton ( visible jusqu'au 2 novembre à la FNAC  Toison d'Or), un mini-concert de la chanteuse Maki Usami , originaire du pays du soleil levant.

16:00 et des poussières, après avoir jeté un coup d'oeil admiratif aux lumineux clichés de la portraitiste Amélie Berton, comme une vingtaine d'autres badauds ou connaissances des artistes, tu prends place pour assister au récital de Maki Usami accompagnée par le pianiste  Mathieu De Wit.

Maki, chanteuse de jazz  installée en région bruxelloise, fréquente le Chat Pitre, suit des cours de français ...

 today's my French lesson!

J'habite a Brussels.

J'a 40 ans…

Je suis Japonase…

Tu vais bian?
etc…
too easy.. but difficult for me..
But I want to talk in French...

fait du tourisme et  donne des concerts. 

Mathieu De Wit, un master au Lemmmens Instituut de Louvain, fait partie de plusieurs formations ( Oscar, Radicant, Symmetrio, Sack O' Woe , Belch').

Menu du jour: des standards jazz et des chansons traditionnelles du Japon.

Une courte allocution d'Amélie, moins belles-lettres que Nothomb, avant d'entendre le duo amorcer ' What a difference a day makes', dont Esther Phillips a confectionné une charmante version disco, évidemment tu peux préférer la version violon de Dinah Washington.

Smooth rendition.

Une bellle voix, un pianiste doué et concentré.

L'exquis accent exotique rend 'Fly me to the moon' tout à fait charmant.

En souriant, Maki propose  a traditional Japanese song, même phonétiquement tu n'oses pas essayer de retranscrire le morceau nommé ( Lost in translation...),ta bienveillante et souriante voisine nippone a applaudi à la proposition.

Les Japonais sont romantiques, ils peuvent  s’assoir sur une couverture et contempler pendant des heures la floraison des cerisiers tout en buvant du saké ( c'est écrit dans le guide)!

A love song in a gentle swing mode, 'Just in time'.

Le genre de truc parfait à écouter dans le lounge bar de ton hôtel quatre étoiles.

Un dry Martini, please!

Elle enchaîne sur la ballade 'Body and Soul', un incontournable du vocal jazz, rendu à la perfection!

Moins connu,  'Waltz For Debby', composé par Bill Evans, une valse frivole dans la version de Maki.

Une seconde  Japonaiserie , la romance 'Sukiyaki' qui à tes oreilles profanes sonne comme une canzonetta triomphant au Festival de San Remo, tu sais, dans le style 'Non ho l'età' de Gigliola Cinquetti.

Le titre chanté par le crooner aux yeux bridés, Kyu Sakamoto,  a fait un tabac dans les middle of the road charts japonais en 1961 .

Maki switche soudain vers la version américaine de A Taste of Honey en lui donnant des couleurs country and western.

' Lullaby of Birdland' de George Shearing, son scat jaune  et un suave  'C'est si bon' terminent ce tea- time jazz plaisant.

Les nombreux amis réclament un bis, ce sera le titre de saison,'Autumn leaves' en mode sautillant.

Un dernier sourire, des poignées de main, des remerciements, bye, bye...