"Désormais, les livres de littérature sentimentale sont extrêmement travaillés, sur tous les plans", confie Mélanie du Blog In the mood for love. "Ils sont écrits par des écrivains issus souvent des grandes écoles ou d’universités. Les histoires deviennent, de facto, de plus en plus élaborées, et la cible des lecteurs, en France, change considérablement. On le voit avec les fans que l’on rencontre, qui sont aussi bien avocates que décoratrices ou vendeuses. En plus, elles lisent cette littérature alors que presque toutes ont déjà trouvé l’amour!"
Les écrivains actuels ont en effet de solides bagages. La série des Bridgerton de Julia Quinn, écrivain comparé à Jane Austen, a été traduite en treize langues. Cet auteur, sortie d’Harvard, caracole en tête des ventes. Et tous les plus grands auteurs affichent des profils assez similaires. Heather Snow a laissé tomber la recherche scientifique pour écrire son best-seller, "Sweet Ennemy", "L’empreinte de tes lèvres" en français, considéré comme une référence dans le domaine. Lisa Kleypas a étudié les sciences politiques, et Anne Gracie, l’auteur du "Plus doux des malentendus" et de "Rien que la passion" sort d’une grande université australienne.