Le 5 octobre 2014
Synopsis :
Ma vie amoureuse est à l’image de ma vie professionnelle, c’est-à-dire extrêmement précaire. J’enchaîne les CDD, voire les stages – rien qui puisse, en tout cas, aboutir à un CDI. J’ai quand même une relation stable : celle que j’entretiens avec mon portable – sans parler de mon chat Jean-Paul Sartre, mais ça ne compte pas vraiment, désolée, Jean-Paul. Je m’appelle Romy, je suis un pur produit de la génération Y et je vais vous raconter ma vie. Romy a grandi en jouant aux pogs, en regardant les Tortues Ninja et en chattant sur MSN bien avant l’arrivée de Facebook. À presque trente ans, elle vit dans un studio, à défaut de pouvoir se payer un appartement d'" adulte ", et papillonne de soirée en soirée avec sa B.F.F. Sonia à la recherche du grand amour… ou au moins de quoi égayer ses nuits. Mecs, boulot, famille, quotidien : Romy, c’est nous en pire.
Les premières lignes :
Je m’appelle Romy, j’ai presque trente ans et je suis un pur produit de la génération Y. J’ai passé un bac ES option maths, parce que "les maths, ça sert toujours", disait mon père. Ensuite j’ai fait des études de lettres parce que j’ai toujours détesté les maths…
Mon avis :
Quand les Editions Robert Laffont m’ont proposé de recevoir ce livre, j’ai tenté de résister (oui j’essaie d’être un peu raisonnable, car j’aimerais beaucoup faire descendre ma PAL…), mais comme souvent j’ai craqué. Il faut dire que je trouve le format du bouquin, et la couverture très accrocheuse. Je rajoute une mention spéciale pour la qualité du papier qui est très agréable au toucher.
Myriam Levain et Julia Tissier sont toutes les deux co-fondatrices du Cheek magazine. Sur leur site, on peut y trouver la rubrique Y comme Romy, si vous voulez voir à quoi ressemble le livre, je vous laisse le lien ici. Mais sachez que dans le roman, les chroniques y sont beaucoup plus étoffées et plus longues.
J’ai adoré les illustrations de Louison, il y en a une à chaque changement de chapitres, et comme ils sont assez courts, il y en a beaucoup. Ils sont vraiment bien intégrés dans le roman, et sont aussi rigolos que le livre lui même.
Romy est un personnage attachant. Elle est célibataire même si elle tente d’y remédier bien maladroitement. Elle travaille mais elle rêve d’un CDI. Romy a tout d’une Bridget Jones moderne à la française, et j’ai beaucoup ri.
Le chapitrage assez court est fait de petites chroniques ayant à chaque fois un thème différent. Tout y passe, que ce soit le boulot, la famille, les réseaux sociaux, les soirées, les amis, le coiffeur, les sites de rencontres, ou encore le sexe (ça reste soft, n’ayait pas peur).
Le coiffeur…
J’ai beau lui avoir apporté une photo de Lou Doillon, je ressors systématiquement avec la coiffure de Dalida dans sa pire période capillaire. Je m’estime heureuse : je n’ai pas celle de son frère, Orlando, c’est déjà ça.
Si je suis de la génération précédente à celle de Romy, je dois dire que j’ai réussi à m’identifier au personnage dans certaines rubriques, et à chaque fois ça me faisait sourire. Et même pour les autres thèmes, bien souvent, ça m’a rappelé certaines situations cocasses que moi ou mon entourage a pu avoir vécu à un moment donné. Je pense que c’est ça la force de ce roman bien sympathique et atypique. Il parle des grands thèmes de la vie quotidienne et des nouveaux courants de ce siècle.
En bref, j’ai beaucoup aimé ce livre, pour la qualité de l’objet, mais aussi et surtout pour la détente qu’il procure, j’ai vraiment passé un excellent moment.
Je remercie Les Editions Robert Laffont pour leur confiance.
Ce livre est disponible depuis le 2 octobre 2014 chez votre libraire.
Livre lu en commun avec : Leiloona, Cryssilda, Fanny.
Cette lecture entre dans le challenge 1% de la Rentrée Littéraire.
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