Octobre bel azur
le ciel
chasse l’odeur des ombres
————– qui s’attardent
ignore le vent glacé
sur la peau d’une terre
où feuilles et fleurs
se préparent aux blessures
–
Octobre bel azur
dans le cimetière ou dans les rues
si satisfait de sa propre lumière
au bal des ocres et des rouges
qu’il en oublie de réchauffer
les fragiles murmures du sang
–
Philippe MATHY, Un automne au creux des bras, L’herbe qui tremble, 2009
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