La tonte

Publié le 04 octobre 2014 par Réverbères
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Quel jouissance de pouvoir tondre un 4 octobre, sous le soleil et sous le regard admiratif de mon petit-fils Alexis supposé faire la sieste, mais se jouant des rideaux pour profiter pleinement du spectacle ! (Il finira quand même par les refermer pour rejoindre les bras de Morphée.)
J’aime tondre. C’est un des rares moments où je parviens – plus ou moins – à déconnecter mon cerveau de tout ce qui le fait carburer en d’autres temps. Les opérations mentales pour tondre ne sont pas d’un haut niveau cognitif – même si le danger est en réalité permanent et qu’il faut y être attentif. Mais finalement, seule compte la ligne. Pour faire en sorte qu’elle soit la plus droite possible. Elle ne l’est jamais totalement. C’est peut-être ça qui suscite la fantaisie de la tâche.
Cela ne vaudrait pas la peine d’en parler en temps normal, mais là, un 4 octobre, ça le fait quand même. (Quoique !). À cette date, il fait théoriquement un peu froid et très humide. Aujourd’hui, il fait chaud et sec. Bien sûr, l’herbe était humide ! Il ne faut pas rêver : dans notre cuvette, l’herbe est humide chaque matin, même en pleine sécheresse estivale. Alors, anticyclone ou non, la fraîcheur nocturne automnale humidifie en profondeur l’herbe de notre prairie. Je n’ose pas dire « pelouse » : elle est trop sauvage pour ça !
Tout ça, simplement pour dire mon plaisir. On ne le dit jamais assez. Ce billet n’a aucune autre ambition. Partager ce plaisir simple. Peut-être en induira-t-il aussi chez quelque hypothétique lecteur !