White Bird
L’Arlésienne
La nouvelle génération est en marche et la jeune Shailene Woodley sait se faire remarquer, une petit gueule d’ange avec un sacré tempérament, elle est bien là et pour un moment sans aucun doute.Elle est Kat avec aisance et simplicité.
Phil interprété par Shiloh Fernandez se défend pas mal aussi, un air canaille et du tempérament.
La mère de Kat disparaît un beau jour sans plus jamais donner de nouvelle, Eva Green tient bien le personnage énigmatique mais est un poil agaçante; une mère aigrie qui méprise son mari.
Ce dernier est lourdingue et trop prévisible, le personnage est un peu surjoué par Christopher Meloni, bref l’ambiance générale n’est pas au beau fixe et la mère est au bord de la crise de nerfs.
Kate, quant à elle, ne semble pas concernée, elle poursuit sa vie d’adolescente et le départ de sa mère ne l’affecte pas plus que ça. Leur relation était particulière et la mère n’était pas tendre.
Les saisons passent et Kat part pour l’université, c’est à son retour, en vacances, qu’elle commence à se poser de sacrés questions concernant la responsabilité de son père dans cette étrange affaire.
Et c’est précisément là que le film devient abracadabrant car à trop vouloir faire la différence on ne se distingue pas toujours.
Gregg Araki présente un film singulier avec quelques bonnes idée exceptée la fin qui, au lieu de nous surprendre, nous fait doucement rigoler. Bref un film mi-figue, mi-raisin.
Résumé Allo Ciné White Bird : Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère…