Les pages entreprises LinkedIn, auxquelles tout le monde peut s’abonner, permettent aux directions des ressources humaines de publier des offres d’emploi mais ces pages permettent aussi de publier des « actualités », ce qui se rapproche plutôt d’une stratégie de communication. Pour l’instant, ce réseau ne semble pas privilégié par les institutions culturelles et les musées, par rapport à Twitter, Facebook, Youtube, etc. Il suffit de faire quelques recherches pour voir que les pages entreprises des établissements existent mais que très peu sont « actives ».
Ne pas communiquer sur LinkedIn serait oublier le principal atout de ce réseau : le trafic ! 300 millions d’utilisateurs dont 190 millions qui se connectent quotidiennement, c’est considérable. En France, le réseau compte 7 millions de membres (chiffres présentés par LinkedIn en juin 2014). L’autre atout est bien sûr l’aspect international, permettant de favoriser les échanges avec ses homologues à l’étranger.
Les institutions culturelles et les musées bénéficient d’une forte attractivité, il suffit de voir le nombre d’abonnés de certaines pages entreprises sans qu’elles aient jamais rien publié sur LinkedIn.
Pour exemple, la page entreprise du MoMA, qui compte pourtant près de 40 000 abonnés.
Aujourd’hui, que fait l’utilisateur de LinkedIn lorsqu’il se connecte ?
Il complète son profil, ajoute des présentations, agrandit son réseau en recherchant des contacts, rejoint des groupes professionnels et des discussions, publie des statuts, partage des liens, et enfin il se met à suivre les pages des entreprises auxquelles il s’intéresse, soit dans le cadre d’une recherche d’emploi soit pour faire de la veille, pour engager des partenariats, etc.
Pourquoi se priver des interactions possibles avec cette communauté de professionnels et/ou de futurs professionnels (les étudiants) qui constituent certainement un public pour les établissements culturels ?
Sans avoir d’offres d’emploi à publier, je pense qu’il est possible de communiquer via les pages entreprises LinkedIn, de générer de l’engagement, du trafic vers son site internet, de gagner en visibilité, de se positionner en tant qu’expert, à travers la publication de nouvelles.
Pour exemple : la page entreprise RMN – Grand Palais (près de 4 000 abonnés) qui présente l’exposition à l’affiche “Niki de Saint Phalle”
D’autres pages à suivre sur LinkedIn :
The British Museum (16 500 abonnés)
Stedelijk Museum (près de 4 000 abonnés)
Et vous qu’en pensez-vous ?