Livre faisant partie de mon Challenge Septembre Noir.
L’histoire
New York, mai 2009. En quelques jours, plusieurs personnes meurent. Rien d’étonnant jusque là. Sauf qu’avant de mourir, chacune a reçu une carte postale indiquant la date de sa mort. Très vite la psychose s’installe. Qui est celui que la presse a surnommé le « tueur de l’Apocalypse » ? Will, ancien profileur d’élite, est rapidement mis sur l’affaire. Mais quand de nouvelles cartes arrivent, il veut tout mettre en œuvre pour se mettre en travers le tueur. L’enquête prend alors rapidement une tournure à laquelle Will ne s’attendait pas, mêlant secret d’état, missions confidentielles et même implication d’un monastère.
Mon avis
Quand j’ai pensé à mon challenge, j’avais en tête d’ouvrir mon horizon « policier ». J’ai donc demandé quelques conseils à des amis. Qu’ils me donnent des idées de bouquins à lire. Parmi les idées, un livre m’a séduit « Le livre des morts ».
J’ai regardé un peu le résumé, les critiques. Et c’est cette dernière citation qui m’a particulièrement donné envie de me jeter dans le bouquin : « Glenn Cooper manipule le lecteur et nous offre un thriller envoûtant, idéal pour les amateurs de suspense et les passionnés d’histoire ». Alors je ne sais pas qui parmi vous l’a lu mais moi … je n’ai absolument pas eu l’impression d’être manipulée et encore moins la sensation d’un thriller envoutant.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé que le début avait trop de personnages, je ne savais plus qui est qui. C’est en arrivant à la moitié du bouquin que j’ai commencé à me souvenir que Will travaillait pour le FBI et qu’il était le flic dans l’histoire.
Le début m’a donc paru très long et assez compliqué. Entre ces différents personnages, que je n’arrivais pas à identifier, des passages en l’an 800, dans un monastère, des conversations avec Churchill en 1947 … oula … j’étais perdue.
Alors j’ai lu. Mais plus de façon mécanique (j’ai mis 2 semaines à lire le bouquin …). Je ne comprenais toujours pas. Enfin, si je comprenais des trucs à l’intrigue, mais je restais incapable de comprendre les relations entre les personnages. Je n’arrivais pas à entrer dans le soi-disant Suspense.
Alors j’ai continué de lire (mais je dois avouer que j’ai été tentée de jeter le bouquin). Les passages « mai / juillet / août 2009 » étaient plus intéressants et m’ont permis de m’accrocher à l’histoire. Peut-être justement parce qu’on était dans le feu de l’action et pas dans ce qui c’était passé avant. Je me suis donc accrochée à l’intrigue « actuelle » et j’ai compris ce qui la reliait aux passages « du passé ».
Pourtant, à aucun moment je n’ai ressenti de suspense. J’ai lu l’histoire comme elle se mettait en place. La fin ne m’a absolument pas surprise, puisqu’en lisant j’avais tout compris. Tout était écrit finalement. Où était le suspense ? Qu’en était-il de ce thriller envoutant ?
Alors, je me suis dit que justement, si l’histoire était aussi facile à comprendre, et la fin à imaginer, alors qu’il me restait plus de 100 pages au bouquin, il allait FORCEMENT se passer quelque chose. Genre la chute la plus inattendue du monde. La chute finale. Celle qui arrive 3 pages avant la fin. Celle qui remet tout en question. Celle qui te fait te taper la tête contre le mur de ne pas l’avoir senti. De ne pas l’avoir prévu. De t’être laissée prendre dans le bouquin. Eh bah non. Y a pas eu cette chute. La fin était telle qu’on nous laissait l’imaginer depuis des chapitres.
Je m’attendais à un bouquin de fou, que je ne pourrais pas lâcher, qui me laisserait cogiter bien après l’avoir terminé. Et non. Alors oui, il y a bien une enquête. Mais pas de suspense envoutant. Pas cette envie de s’arrêter au chapitre en cours. Pas ce besoin de lire le prochain chapitre. Pas cette impression de ne pouvoir s’arrêter avant la dernière page. Non. Pour être honnête, je suis contente d’avoir (enfin) tourné la dernière page.
Ma note :