Actes Sud Editions, 2 novembre 2011, 315 pages
Résumé de l'éditeur :
Ishigami, un professeur de mathématiques, est amoureux de sa voisine, Yasuko Hanaoka. Celle-ci est divorcée et élève seule sa fille. Son ex-mari a retrouvé sa trace et la harcèle pour lui soutirer de l’argent. Elle le tue chez elle pour protéger sa fille qu’il a attaquée après que celle-ci lui a brisé un vase sur la tête.
Ishigami, qui a tout entendu, y voit l’occasion de se rapprocher d’elle et lui propose son aide. Il entreprend alors de maquiller le crime en le considérant comme un problème de mathématiques à résoudre et donne ses instructions à la mère et à sa fille pour qu’elles se fabriquent un alibi et répondent correctement aux enquêteurs.
Un corps nu, la tête éclatée et le bout des doigts brûlés, est bientôt retrouvé au bord du fleuve.
L’inspecteur Kusanagi est chargé de l’enquête. Il consulte souvent Yukawa, un ancien camarade d’université qui, grâce ses facultés de déduction logique héritées de son éducation scientifique, l’aide sur certaines affaires. Seulement, le brillant physicien a également connu Ishigami à l’université et ignore encore que celui-ci est le complice du meurtre dont Kusanagi lui a parlé. Les trois condisciples se retrouvent alors pris dans une étrange relation dont ils ne pourront pas tous sortir indemnes.
Alors que l’identité du cadavre, pourtant méconnaissable, est assez facilement établie, l’étau se resserre autour de Yasuko Hanaoka et son étrange voisin. Bien qu’Ishigami voie d’un mauvais œil la relation amoureuse que commence Yasuko avec un certain Kudo, il l’appelle tous les soirs pour savoir comment l’enquête se déroule et pour lui donner ses instructions. Si Ishigami fait preuve d’une logique implacable, jusqu’où est-il capable de se sacrifier pour celle qu’il aime en secret depuis toujours ? Ses intentions sont-elles véritablement honnêtes ?
Mon avis :
Sur les conseils d'ami(e)s blogueurs, je me lance dans la lecture de ce roman d'un auteur nippon que j'apprécie. Et je dois avouer que je ne fus pas déçue.
Tout y est : le suspens, l'amour et la logique.
Même si nous connaissons dès les premières pages le coupable, nous procédons comme Columbo pour découvrir de quelle façon (sans son chien et sa 504).
J'ai aimé jusqu'au bout ce professeur de mathématiques un peu à part, et qui se dévoue jusqu'à la dernière page. Je l'ai trouvé touchant. Et son raisonnement diabolique.
L'image que je retiendrai :
Celle de la chaufferette de la table électrique. Il fait donc si froid dans les appartements japonais ?