La Noctambule, ou comment j’ai couru 10km de nuit

Publié le 03 octobre 2014 par Mamafunky
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La Noctambule, ou comment j’ai couru 10km de nuit

Il y a un mois à peu près, Karine du blog des Délices d’Anaïs me lançait le défi de venir courir avec elle, les 10km de La Noctambule. Un double challenge pour moi que de courir, de nuit, et surtout 10km !
Comme vous le savez je suis une toute jeune runneuse (jeune non pas en âge hein, mais en expérience de running), puisque je cours depuis Avril seulement. Autant vous dire que 10km celà me semblait impossible.
J’avais certes déjà couru 6,7km à l’occasion de La Parisienne. Ce n’était donc que 3,3km de plus, mais pour moi 10km c’est un  cap. Et un challenge que j’allais relever.

Cette course avait donc comme autre difficulté de se courir de nuit. Départ prévu à 21h, donc une heure à laquelle je n’ai JAMAIS couru. Et c’est là qu’est toute la difficulté, car le corps n’est pas entrainé. En plus d’avoir accumulé la fatigue de la journée, il faut également penser à manger suffisamment au gouter pour tenir le coup pendant la course.
Pour le déjeuner j’ai suivi les conseille de Camille qui nous a coaché la Team Nivea pour La  Parisienne, et je me suis fait des tagliatelle au saumon. Et pour le gouter, une demie-baguette avec un bon thé.

L’heure du départ approche, et l’ambiance monte ! Merci à la Mairie de Courbevoie d’avoir autorisé cette course et cette musique ! Une véritable boîte de nuit sur la ligne de départ. Ambiance disco à fond, avec les bénévoles de La Noctambule qui distribuaient des bracelets lumineux.
La pluie a eu la bonne idée de s’arrêter pour nous permettre de courir au sec.

Le départ est donné pour les 4000 participants, répartis sur 3 SAS : moins de 50 minutes, 1 heure et plus d’1 heure.
Avec les filles nous prenons le départ dans le SAS d’1 heure. Et là je me dis : « ma vieille va falloir mouiller le maillot si tu ne veux pas te faire doubler par le SAS d’après »…

L’avantage de courir la nuit, c’est que j’ai moins souffert de la chaleur, et j’ai largement pu courir les 5km qui me séparaient du ravitaillement. Fruits secs et verres d’eau nous ont été servis. Mais toujours cette envie de vomir après avoir bu un verre d’eau. J’imagine que c’est normal.

Ce que j’ai aimé sur cette course : courir dans la ville, au milieu des Courbevoisiens qui nous encourageaient. Passer d’un quartier commerçant à une rue plus pavillonnaire.
Débouler dans cette rue, plongée dans le noir absolu, où on ne voyait rien mis à part les bracelets lumineux des coureurs.
Et l’arrivée, dans le stade Jean-Pierre Rives était juste superbe ! J’ai trouvé cette idée de faire se terminer la course sur la piste d’un stade carrément canon. Les runners avaient toute la place, nécessaire pour s’assoir et s’étirer après la course, profiter du petit buffet réconfortant et partager nos expériences sur cette couse formidable !

Par contre, quelques petits points négatifs sont à retenir, mais probablement inévitables puisque dus à la configuration de la ville de Courbevoie. Je veux parler de l’étroitesse de certaines rues, qui du coup, créait une sorte de « bouchon ». Peut-être aurait-il fallu faire plus de vagues de départ pour étaler un peu plus le flot de runners.
Et le 2eme point négatif, qui reste ma foi très secondaire, c’est le tshirt vraiment moche. Une coupe mixte, vraiment pas saillante pour les filles, et qui tenait horriblement chaud.

Mais je garde malgré tout un souvenir mémorable de cette course. Ma première sur 10km ; un record battu avec 01:05:49 ! Un véritable exploit et challenge relevé haut la main.

Une chose est sûre que je serai présente l’année prochaine, mais dans le SAS 50 minutes !