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Ce que j'ai aimé :
L'histoire est issue d'une histoire vraie : l'auteur s'est inspirée du village de Tyneham, sur la côte du Dorset. Tout comme le village de Tyneford dans lequel arrive la jeune juive Elise qui a dû fuir son Autriche natale en proie à la montée du nazisme, Tyneham était un village préservé, ses jours étant rythmés par la pêche, le travail aux champs, les fêtes du château.
Mais la seconde guerre mondiale est passée par là et le domaine a été réquisitionné par l'armée, balayé par les exercices militaires, créant un village fantôme là où le bonheur et la joie prévalaient.
"J'adorais cet endroit. J'aimais son côté sauvage, la mer battant les rochers noirs, le cri des oies cendrées dans le ciel, les oeillets maritimes au sommet des falaises, les couleuvres lovées dans la lande, le chant des pêcheurs, le ventre couleur d'arc-en-ciel des maquereaux, l'église silencieuse, la vue de Portland à travers le brouillard et les variations du temps aussi changeant qu'un opéra de Mozart - ensoleillé et chaud, avec des mouettes riant dans la baie, suivi l'instant d'après par une pluie, qui criblait les vagues. J'aimais les bateaux de pêche et le ressac de la nuit." p. 482
Le contexte historique apporte réalité à une histoire qui reste du domaine de la chick-lit pour ne pas dire de la littérature à l'eau de rose.
Ce que j'ai moins aimé :
L'histoire de la jeune Elise est en effet très attendue : contrainte de quitter sa famille pour se réfugier au manoir de Tyneford en tant que domestique, elle va connaître les difficultés liées à son changement de rang, jusqu'à ce qu'elle rencontre l'amûûûûr... La psychologie des personnages est relativement sommaire.
Une lecture plaisante qui frôle l'eau de rose...
Premières phrases :
"Quand je ferme les yeux, je vois Tyneford House. Allongée sur mon lit dans le noir, je vois sa façade en pierre calcaire baignant dans le lumière dorée d'une fin d'après-midi. Le soleil se réfléchit dans les fenêtres supérieures, l'air est chargé d'une senteur de magnolia et de sel."
Informations sur le livre :
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Du même auteur : Jack Rosenblum rêve en anglais
Autre : L'amour comme par hasard de Eva Rice
D'autres avis :
Galéa ; Aifelle ; Théoma ; Keisha ; Luocine
Le manoir de Tyneford, Natasha Solomons, roman traduit de l'anglais par Lisa Rosenbaum, Le livre de poche (Calmann-Lévy pour la 1ère édition), avril 2014, 7.60 euros
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