J'ai beaucoup aimé ce livre, j'avoue que mon intérêt pour l'Italie m'a aidée à l'apprécier. Il m'a éclairée sur des faits que je connaissais mal , par exemple l'explosion en vol dun avion de la ligne Bologne-Palerme , en 1980, et sa disparition en mer près de l'île Ustica ( tous morts , 81 personnes) et comme par hasard, ceux qui auraient pu témoigner (les employés d'aéroport) sont tous morts en peu de temps... Il y a aussi l'histoire du "monstre de Florence" qui a tué 16 personnes ...
Et il y a surtout,toutes les" magouilles" politiques et mafieuses qui m'ont fait penser à un film vu à Venise , à cette dernière Mostra , un film de Franco Maresco , réalisateur palermitain : " Belluscone, una storia siciliana ". Il y est question de Berlusconi qui a démoli l'Italie et les Italiens, mais aussi des rapports politiciens- mafieux et Matteo Renzi fera comme les autres ....
Je transcris la quatrième de couverture :
"En Italie , la ligne la plus droite entre deux points est l'arabesque. Il faudra un jour étudier l'importance du baroque sur le peuple italien, comme le sisait Ennio Flaiano. La criminalité s'y décline en trois composantes: attentats et massacres à des fins politiques, corruption transversale à tous les niveaux, différentes mafias. Qui a tiré les ficelles? La réalité est complexe, insaisissable, perverse.
A travers le relation entre Don Saverio, jésuite, héritier de la lignée Valfonda, et sa petite nièce Aria, journaliste d'investigation à laquelle il confie ses secrets, ce roman raconte la fin de la dolce vita, l'implosion de la démocratie chrétienne et du parti communiste et la montée en puissance du berlusconisme sur fond de mafia , d'argent sale et d'affaires troubles au Vatican. Mais aussi la merveille de cette terre où l'on sait encore sourire, sa beauté , ses héros au quotidien. Dans cette Italie sublime et tragique , Silvio Berlusconi a débarqué sue la scène politique comme surviennent les grandes pestes . Jugé inéligible en 2014, le vieux caïman n'est pas mort.
Faisant suite au très remarqué "Dolce Vita 1959-1979", Simonetta Greggio signe avec ces "Nouveaux Monstres" le roman de l'Italie des trente -cinq dernières années"