- que nous sommes en 2014. Regardez vos calendriers si vous ne me croyez pas. Et pourtant, visiblement, 2017 résonne dans les têtes de beaucoup. « J'ai toujours su qu'Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France. Peu de choses pouvaient me faire plus plaisir, pour moi-même, pour lui et surtout pour notre pays », aurait dit Jacques Chirac, évoquant les présidentielles de 2017. Les dernières sorties de l’ancien président avaient montré un vieux monsieur un peu fatigué à l’articulation délicate. Pourtant, sa parole, si c’est bien la sienne, semble encore faire parler dans les médias. D’autant. D’autant que son épouse, elle, semble soutenir Nicolas Sarkozy, pas encore officiellement candidat pour 2017 et d’autant, encore, que Jacques Chirac avait appelé à voter François Hollande en 2007. Tout ça est juste très amusant. En attendant, on peut simplement souhaiter au couple Chirac d’avoir encore longtemps l’énergie de se disputer sur le sujet et d’être encore là dans 3 ans pour savoir si l'un des deux verra son poulain l’emporter. J’informe ceux que ça pourrait intéresser, dans le but d’informer pour l’intérêt de chacun, pour info si ça intéresse, quoi !
- qu’un ingénieur a lancé une campagne de crowdfunding afin d'assurer la production de son projet, une cuillère à glace ergonomique, une cuillère pour faire des boules parfaites, surtout et y compris lorsque la glace sort du congélateur. Il faudrait oublier, alors, notre portionneuse à glaces, notre pince à boules de glace, ces jolis ustensiles qui ruinent toute paume normalement constituée, même si le dit bidule ou si le machin cité est préalablement passé sous l’eau chaude ? L’invention de l’ingénieur qui cherche fonds devrait son efficacité à sa forme courbée et éviterait, selon son inventeur, à quiconque de se faire mal. Hum. Il faut réfléchir. La glace semblerait-elle toujours aussi bonne sans avoir les échos, au creux de la main, de la douleur du manche du truc utilisé pour créer les boules ? Peut-on aimer sans souffrir ? La question se pose à ceux qui ont envie de se la poser. J’informe ceux que ça pourrait intéresser, dans le but d’informer pour l’intérêt de chacun, pour info si ça intéresse, quoi !
- que la nymphomanie, qui n’est plus répertoriée comme trouble mental dans le DSM depuis 2000, apparaît encore souvent sous cette définition : exacerbation pathologique des besoins sexuels chez la femme en raison de causes physiques ou psychiques et se traduisant par un comportement déréglé. Il est également évident que le satyriasis, cette maladie qui se caractérise par une sexualité compulsive et permanente chez l'homme, est bien moins connue. Afin de coller à la nécessaire parité et à l’égalité des sexes, il faudrait oublier ces termes pour ne garder que la notion de troubles de l’hyper-sexualité, mixte, lorsque la majeure partie du temps est utilisée à des accomplissements sexuels, lorsque le sexe est vécu comme une compensation d'état dépressif ou anxieux ou du stress, lorsque les efforts pour contrôler ces pulsions sont vains, et ce depuis au moins 6 mois et en l’absence de traitement médicamenteux qui pourrait l’expliquer. Sans cachets et pendant 5 mois et 29 jours, ce n’est donc pas pathologique. J’informe ceux que ça pourrait intéresser, dans le but d’informer pour l’intérêt de chacun, pour info si ça intéresse, quoi !
vendredi 3 octobre 2014