La découverte de Gainsbourg est liée pour moi à l’adolescence. A travers deux albums, « l’homme à la tête de chou » et « histoire de Mélody Nelson », que j’ai découvert avec la complicité de mon copain « Sir Henry ».
A cette époque, nous préparions le bac de français et nous découvrions avec passion la ciselure poétique de ces textes, la perfection de la forme, les rythmes syncopés et les rimes originales de ces textes d’un genre si nouveau à nos yeux. Nous étudions Rabelais, Ronsard, Pascal, sous la baguette d’une vieille dame un peu crispée qui nous avait aussi fait sentir par la fibre la part scabreuse de toute littérature… La suite demain !
Interview de R. Frégni (1/3) par Eric Bertrand