Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 2. Episode 2. Heavy is the Head.
Ce qu’ils ont certainement compris de la première saison c’est que cela manquait de méchants remarquables, proche du vilain de films de super-héros. Agents of S.H.I.E.L.D. tente donc avec ce nouvel épisode de nous offrir une nouvelle aventure qui reprend en grade partie ce qui a été fait dans le premier épisode sauf que cela ne fonctionne pas totalement. Je pense pourtant que Agents of S.H.I.E.L.D. a du potentiel pour la longueur pour faire de belles choses cette année mais elle a tellement du croire que ce dont les téléspectateurs avaient besoin c’est que les intrigues partent dans tous les sens et que l’on ait l’impression que personne ne doute rester statique que ce début de saison est particulièrement chaotique. Ensuite nous avons Lance Hunter. Qui est-il réellement et pourquoi devrait-on s’en faire pour lui, c’est une fois de plus un des problèmes de ce début de saison. Trop de nouveaux personnages d’un coup donc trop d’intrigues différentes d’un coup et donc peu de temps consacré à chacun et le téléspectateur y voit une série perdue. On apprend des choses sur Lance Hunter mais encore une fois la série tente de coller notre attachement au personnage à une histoire de coeur.
On n’a pas vraiment eu le temps de se soucier de Isabelle Hartley (et c’est pourquoi on ne comprend pas forcément tout ce que tente de faire la série autour de Lance). Je me demande cependant comment ils peuvent commencer une prestation de Lucy Lawless et n’utiliser l’actrice que pour un rôle secondaire très anecdotique comme celui d’Isabelle. Elle est donc maintenant en dehors de notre histoire et je trouve ça vraiment dommage, surtout que c’est une bonne actrice et que j’avais envie de voir son personnage évoluer. Après nous sommes dans Agents of S.H.I.E.L.D. et il y a suffisamment de choses qui se sont déroulés par le passé pour que l’on puisse potentiellement la retrouver (après tout Coulson devait être mort dans Avengers et finalement il est toujours bien vivant, sans compter que Bill Koenig devait également être mort lui aussi à la fin de la saison 1 et l’on a pu le retrouver cette année dans le premier épisode de la saison). Personne n’est donc vraiment mort dans une telle série. Quoi qu’il en soit, je dois avouer que je trouve la façon dont les choses s’enchaînent pas très bonne. La série a beau faire des efforts, tenter des choses et rendre le tout bien plus agréable (mise en scène plus léchée, moments d’action plus importants, vrais méchants qui font méchants tout droits sortis de comics, etc.) mais le scénario est toujours à la peine.
Mais ce n’est pas pour les mêmes raisons que celles de l’an dernier. En effet, cette année le problème c’est qu’il y a trop de choses et donc peu de temps pour s’y consacrer, malheureusement. Agents of S.H.I.E.L.D. tente donc de nouvelles choses aussi avec le père de Skye. En guise de cliffangher je trouve que ce n’est pas si mauvais que ça mais reste encore à voir où est-ce que la série veut réellement aller avec lui. Je n’ai pas envie que cela devienne un personnage aussi ennuyeux que Ian Quinn pouvait être l’an dernier (même s’il a eu ses moments). Ainsi, avec ce second épisode, la saison ne démarre pas forcément. Il y a encore trop de choses à nous faire comprendre afin de pouvoir aller dans la saison sans problème (et je suppose que cela va prendre encore quelques épisodes pour que l’on se passe aux personnages de la série tant ceux-ci sont finalement tellement mal gérés pour le moment car l’on ne sait que très peu de choses d’eux alors que l’on aurait bien besoin d’en connaître un peu plus. C’est en tout cas ce dont j’ai envie, car ce sont mine de rien de bons personnages. Reste encore l’histoire de Mack. Je dois avouer que je suis assez septique vis-à-vis de ce personnage. Bien qu’il ait plus à faire cette semaine, je ne suis pas sûr que cela soit une vraie preuve du potentiel personnage. Mais bon. On va attendre.
Note : 4.5/10. En bref, trop de nouveaux personnages d’un coup et un fourbi pas possible pour tout mettre en même temps. Cela devient confus sans pour autant être ennuyeux.