Signé sur le label Modular, de Melbourne (label des Presets et Cut Copy), ce Dystopia des Midnight Juggernauts, est la raison pour laquelle je blog moins depuis deux trois jours, j'ai plus grand chose à dire je me laisse seulement aller dans une forme de contemplation béate, du monde qui m'entoure avec dans les oreilles, Ending of an Era, Shadow, Road to recovery, into the Galaxy...etc...De très loin l'album de ce début d'année pour moi, mélodiquement, musicalement, inclassable, entre Bowie des fois Joy Division parfois et les Klaxons souvent. La comparaison avec les Klaxons ne s'arrête pas là d'ailleurs, les ambiances de fin du monde, les thématiques millénaristes, le soupçon d'électro/synth qui va bien et le rock qui tâche. Du début à la fin, les titres s'enchainent comme une danse des planètes, propre, ajustée, courbant l'espace et le temps, donnant le tourni, comme dans du coton, tournicoton. Ensorcelant, suave, moite comme un soir d'été, funky, groovy comme un moonwalk, sans parler des brouettes de remixs éparpillés sur la toile, et des videos psyché...