Glue // Saison 1. Episode 3. Three.
Au fond, je pense sincèrement que Glue est bien plus qu’une série policière ou encore qu’une exploration de la vie rurale pour un groupe d’adolescents. Notamment car il y a de vraies implications avec les petits secrets de chacun et que je trouve ça tout de même remarquable. De toute façon, à chaque fois que je lance un épisode de cette série j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui va nous exploser en pleine figure et je ne dis pas ça dans un mauvais sens, surtout quand on voit le résultat dans cet épisode bien évidemment. Tout fonctionne et les personnages, en plus d’être au rendez-vous parviennent bien souvent à nous offrir des petits moments plus intimistes cherchant à nous attendrir. Car il faut que l’on soit aussi connectés avec les personnages de Glue, sans quoi on ne peut que risquer l’ennui le plus complet. Et ce n’est pas du tout ce dont j’ai envie bien évidemment. Quoi qu’il en soit, dans cet épisode on nous pose encore une fois des questions sans chercher à réellement nous donner de réponses (mais ce n’est pas vraiment le but). Car on n’est même pas encore arrivé au bout de la première partie de la saison, les réponses vont arriver par la suite. Tout le monde a quelque chose qui pourrait bien être développé par la suite et toutes les petites intrigues ne sont pas sans rappeler celles d’une certaine… Skins.
Tout ce qui touche de près aux problèmes alimentaires, au sexe, aux traumatismes cachés du passé, etc. Le meurtre de Cal n’a fait que faire ressurgir tous les problèmes de cette communauté et je dois avouer que c’est vraiment une bonne idée. Petit à petit cela va finir par affecter tout le monde. Ce n’est pas sans rappeler ce que Broadchurch avait pu voir de son histoire de meurtre qui avait tout de suite permis de découvrir des petits secrets et d’en dévoiler certains de façon parfois violente (notamment ce vieille homme qui était trainé dans la boue parce qu’il est pédophile et qu’il était donc le suspect numéro un de l’affaire). Peu importe, la différence avec Glue c’est que cette dernière a emprunté énormément de choses à Skins. Notamment le fait que c’est une série légèrement provocante, qui n’a pas envie de passer par quatre chemins pour raconter ce qu’elle veut nous dire et cet épisode ne déroge pas à la règle. J’aime bien comment est géré l’aspect policier, à la fois pour les conflits d’intérêt qu’il peut y avoir entre notre jeune flic et ses anciens camarades et vice versa, ou encore dans la façon dont les suspects sont peu à peu éliminer afin de nous laisser peu de choix possible.
Je me demande également qui est en train de faire chanter Rob. Est-ce que quelqu’un a tenté d’attaquer Janine ou bien a t-elle tout simplement voulu mettre fin à ses jours et qu’est ce qui se passe réellement avec Annie. Je ne pense pas que cela soit aussi facile non plus que de pointer du doigt les personnages les plus logiques. Car Glue ne veut pas entrer dans une résolution conventionnelle donc je suppose qu’il y a bien plus là dessous qu’il n’y paraît. Je vais encore me faire avoir comme un bleu et me ridiculiser je parie (comme cela avait pu être le cas avec la saison 4 de The Killing (US) où je n’avais pas nécessairement bien vu le twist final arriver alors que beaucoup d’entre vous avaient déjà vu venir le truc dès le second épisode). Mais je dois avouer que je regarde peut-être un peu trop de séries policières ce qui ne me permet pas forcément de trouver les bonnes solutions. Car j’imagine tout un tas de choses, souvent les choses les plus abracadabrantesques et je finis toujours par être déçu du résultat car c’est bien souvent plus simple que l’on ne pouvait le croire (mais pour Broadchurch j’avais tout de même venu le twist venir bien avant la fin de la saison, ce qui me permet de voir que je ne suis pas si rouillé que ça).
Note : 7/10. En bref, toujours aussi bon.