Incinérateur d'Echillais (17) : Ségolène Royal réaffirme son hostilité

Publié le 01 octobre 2014 par Blanchemanche

#Hyperincinérateur

Interpellée sur France Inter par un auditeur, la ministre de l'Ecologie renvoie la responsabilité de la construction aux élus locaux

 En août, Ségolène Royal avait fait un point presse a la préfecture de La Rochelle, sur la gestion et la valorisation des déchets et sur le projet d'incinérateur d'Echillais. © Photo XAVIER LEOTY Publié le 01/10/2014http://www.sudouest.fr/2014/10/01/incinerateur-d-echillais-17-segolene-royal-reaffirme-son-hostilite-1689431-1391.php "On n'a pas l'impression que vous vous bougez beaucoup par rapport à la préfète qui doit donner son autorisation d'exploitation". Pour la seconde fois en trois mois, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, a été interpellée, mardi matin, par un auditeur de France Inter qui lui a reproché de ne pas avoir assez infléchi le projet de construction d'un nouveau centre de traitement des ordures ménagères à Echillais.
Ségolène Royal a rappelé qu'elle avait "fait une réunion sur place pour expliquer aux élus locaux ce qu'étaient les territoires à objectif 0 déchets", et qu'elle n'était "pas favorable aux incinérateurs". "Si j'étais élue de ce territoire, jamais je ne ferais d'incinérateur", a ajouté la ministre.
Si elle se démarque du projet, elle le renvoie aussi un processus "démocratique" en invoquant ensuite la responsabilité des élus locaux choisis par les citoyens : "S'ils ont la capacité d'inventer le futur, ils renoncent à l'incinérateur et mettent en place une autre stratégie".
>>> A écouter à partir de 8mn13

Ségolène Royal : "Le gaz de schiste, ce n'est... par franceinter
Dernière phase du projet
Un projet qui entre dans son avant dernière phase avec la réunion jeudi après-midi en préfecture des membres du Coderst. Présidée par le préfet, le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques, elle réunira les 25 membres qui le composent (représentants de l’État, des collectivités locales, associations, experts) pour donner un avis consultatif à la préfète. Qui sera donc libre, ou pas, de le suivre en délivrant l’autorisation d’exploiter.