Ce 1er Octobre signe le retour sur grand écran du charismatique Denzel Washington, dans Equalizer de Antoine Fuqua (Sony Pictures Releasing France), après une énième nomination aux oscars pour Flight de Robet Zemeckis (2012) et le plus discret 2 Guns (2013).
Synopsis : McCall croyait avoir tourné la page sur son mystérieux passé mais, lorsque Teri, une jeune femme dont il a fait la connaissance est victime de violents gangsters russes, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice ainsi réveillée, il va faire appel à ses talents d’autrefois pour lui venir en aide, à elle et à bien d’autres. Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se retourner, McCall est là, il est l’Equalizer.
#CHRONIQUE : Il s’agit en fait de l’adaptation d’une série américaine des années 80, diffusée en France sur la petite chaîne qui monte aka M6, à partir de janvier 1991. Denzel Washington reprend ici le rôle qui a valu en 1987 le Golden Globe du meilleur acteur dans une série dramatique à l’acteur anglais Edward Woodward.
Le film vaut naturellement le déplacement, pour notre cher Denzel, un de ces rares acteurs capables de toujours tirer son épingle du jeu, nous éblouir dans des films majeurs et nous faire supporter le pire des navets. Cette énième adaptation de série télé vaut aussi pour l’association de son immense talent à celui du réalisateur Antoine Fuqua.
En effet, lorsque ces deux-là ont tourné la première fois ensemble, cela a donné Training Days, un sommet de polar qui a braqué le box-office et fait fondre les plus durs des critiques, ramassant une pluie de nominations et de récompenses dont un oscar pour l’un des acteurs fétiches de Spike Lee (Mo’ Better Blues, Malcom X, He got game, Inside man).
L’acteur, également réalisateur (Antwone Fischer) qui a incarné de nombreuses figures historiques (Steve Biko, Malcom X, Franck Lucas, Rubin Carter) revient ici à un de ses rôles habituels de bon samaritain au passé trouble. On n’est d’ailleurs pas très loin du Man on Fire de Tony Scott où il sortait de sa réserve pour sauver la touchante Dakota Fanning des griffes de Mickey Rourke. Mais cette fois, Creasy Bear, est nettement plus en forme et veut sauver une nouvelle Pita devenue Teri, incarnée par la jeune Chloë Grace Moretz (Kick- Ass, Hugo Cabaret), elle et tous les laissés pour compte du monde !
Gageons que le réalisateur de Shooter, Tireur d’élite, et de L’élite de Brooklyn notamment, saura entourer ce héros sans cape ni super pouvoirs de l’inquiétante mais délicieuse noirceur qui font les grands films, d’un suspense qui sort nos coeurs de son rythme. Question rythme justement, on espère que la bande annonce sera à la hauteur de celle de Training days, produite alors par P.Diddy, DJ Premier, The Neptunes ou encore Dr. Dre qui apparaissait d’ailleurs dans le film, de même que son poulain le rappeur Snoop Doog. Savoir que Eminem est au programme représente déjà une avance tout à fait acceptable…
Et vous ? Irez-vous voir ce film ?