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Pour une poignée de dollar

Publié le 01 octobre 2014 par Dukefleed
Pour une poignée de dollarLa génèse du western spaghetti
Deux bandes rivales d’un village à la frontière mexicaine s’opposent pour avoir la suprématie locale de contrebande. Un curieux étranger, dont on ne connaitra jamais le nom, vêtu d’un poncho arrive dans le village et va mettre un sérieux souk entre les deux familles.Ce personnage sans nom au poncho et taiseux à souhait est une des plus grandes trouvailles de Sergio Leone ; Clint Eastwood marqua le western définitivement avec ce personnage. Sergio Leone s’attaque avec ce film au western. Super audacieux de faire un western italien tourné en Espagne. Ce film a tout d’une ébauche de ce que l’on nommera plus tard avec dédain le western spaghetti. C’est vrai que Leone rompt violemment avec les codes très classiques du western made in US. Il garde le sens de la narration, mais il gonfle ses films aux hormones… l’exagération, l’amplification sont de rigueur. Et puis on se concentre plus sur de long plan de visage et de regards. Il pose avec ce premier opus les bases du chef d’œuvre du western spaghetti : « Le bon la brute et le truand ». Ce film a donc un goût de trop peu. Et puis dans les suivants de Leone apparaitront Maria Volonte et surtout le méchant de service Lee Van Cleef… Mais aussi les partitions inoubliables d’Ennio Morricone, une parenthèse enchantée du cinéma italien.A voir pour une leçon de cinéma… mais le film s’essouffle trop rapidement.
PS : Leone ira dans un de ces derniers films jusqu’à se moquer de son héro sans nom vêtu d’un poncho avec un film mythique « Mon nom est personne ».
Sorti en 1964

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