Je crois que je suis passé par différentes étapes. Dans un premier temps j’étais agnostique, puis j’ai pris conscience qu’il fallait trancher alors j’ai dérivé vers l’athéisme. Finalement j’ai toujours eu du mal à me situer. En y réfléchissant j’ai décidé de n’être rien. Pourquoi vouloir me ranger dans une case, moi qui déteste les étiquettes. Je ne suis rien, je crois en ce que je veux, c’est-à-dire rien. Je ne pense rien. Et pourtant.
J’ai senti la puissance divine du Vatican en me laissant guider vers la basilique, dans les moments important de ma vie il m’est déjà arrivé de me rendre dans une église, une cathédrale et d’y prier à ma façon. Moi qui ne pense rien, j’ai besoin de savoir que le divin m’absorbe et que les forces de la métaphysique viennent me guider. Il m’arrive même de fermer les yeux souvent et de penser à mes proches disparus. C’est le mystère qui m’attire, ce que je ne peux pas capter ou capturer, ce que je ne sais pas.
Je crois que j’aime rêver.
Je viens de faire un grand écart dans ma vie. Une prise de risque pour me redonner un souffle, casser mes habitudes et sentir des sensations différentes sur ma peau. J’aime finir des choses pour les recommencer ensuite. Juste espérer que tout ira bien. Moi qui ne crois en rien j’ai juste envie pour une fois de croire en moi et à mes choix. Le seul dieu qui existe c’est nous. Je viendrais quand même fermer les yeux et invoquer les puissances. Dans le doute.