Fresque à la gloire des travailleurs socialistes, sur le mur de ministère des finances
Le rituel de la veille du marathon, outre les pâtes au beurre, est la préparation méticuleuse des affaires de courses, accroché la puce au lacet d’une chaussure, sortir les gels, fixé le dossard que pour l’occasion nous ornons d’un ruban noir en hommage à Hervé Gourdel. Vient enfin le jour J. Nous déjeunons en silence avant de rejoindre l’aire de départ. Le train du petit jour se remplit peu à peu de coureurs jusqu’à ce que tous descendent ensemble et rejoignent le même lieu grouillant de monde. Je passe les barrières pour entrer dans la zone départ, en montrant mon dossard. Je ne comprends pas pourquoi Julien s’agite, Jean-Claude et David rejoignent Julien et palabrent également avec un officiel. Je m’aperçois seulement maintenant que, plus que le dossard, les contrôleurs ont surtout vérifier le fameux bracelet en papier. Celui dont nous n’avons pas compris la raison et que je suis le seul des trois à avoir conservé. Pour cette incompréhension mes trois amis sont refoulés ! Je ne peux évidemment rien faire pour eux. Ils ont l’espoir de pouvoir présenter une carte d’identité que nous accompagnateurs amèneront, souhaitons-le à temps ! Je pose mon sac à la consigne et rejoins mon sas de départ agacé par cette rigueur qui empêche mes amis d’entrer. Qui plus est, une probable erreur lors de mon inscription, fait que je suis dans le derniers sas, j’ai dû omettre de mentionner mon temps de référence sur marathon qui m’aurait permis de partir d’un autre sas.Jean-Claude m’a rejoint. Il a réussi à passer en douce mais nous n’avons pas de nouvelles des deux autres. Ont-ils réussi à entrer ? (à suivre)