Michel Onfray doit tout à l’école. Son instruction, sa carrière de philosophe comme il en témoignait dans l’hebdomadaire Le Un. Et il lui a bien rendu en créant son Université populaire, il y a 12 ans, avec le succès qu’on lui connaît.
Il proteste et lutte contre ce retournement pervers de l’école qui noie les plus faibles :
Le fils d’ouvrier agricole et de femme de ménage que je suis s’en est sorti grâce à une école qui n’existe plus. L’école d’aujourd’hui tue sur place les enfants de pauvres et sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active non pas ce qu’ils ont appris à l’école, mais ce qu’ils ont appris chez eux.