Les images de Mars Express nous invitent à explorer sur Mars différentes régions des bassins d’impact Hellas et Argyre.
Petite promenade virtuelle à travers les yeux de l’orbiteur de l’ESA Mars Express et sa caméra HRSC (High Resolution Stereo Camera) dans la région martienne de l’immense bassin Hellas. Nous découvrons ici, une petite portion des remparts situés à l’ouest de cet immense cratère d’impact creusé par un astéroïde, il y a entre 3,8 et 4,1 milliards d’années. D’un diamètre de quelque 2 300 km et une profondeur qui atteint 7 km, la région s’est beaucoup transformé sous l’effet de l’érosion : vents, neiges, inondations, glaciers, etc.
Cratères de le bassin d’impact Hellas, au sud de Mars
Les deux cratères (le plus grand s’étend sur environ 25 km) formés longtemps après l’énorme collision qui a crée Hellas Planitia montre des stigmates de coulées brutales. A l’intérieur mais aussi à l’extérieur. Les chercheurs n’excluent pas qu’avec une pression atmosphérique 89 % supérieure que la normale, les conditions au fond de ce bassin d’impact sont favorables à l’eau.
Toujours dans cette région de l’hémisphère austral de Mars, nous découvrons les vestiges d’une partie des remparts ouest d’Hellas, nommée Hellespontus Montes. L’érosion est également à l’œuvre, les effondrements se multiplient. Neige et glace n’y sont pas étrangères. Leurs actions répétées transforment le paysage.
Enfin, située plus au nord, la sonde spatiale nous fait découvrir le cratère Hooke, vaste de 138 km et profond de 2,4 km, situé dans le bassin d’impact nommé Argyre (environ 1 800 km de diamètre). Là encore glace et dépôts éoliens ont fait leur œuvre. Certaines parties, teintes de blanc, sont recouvertes de glace carbonique.