L’Américaine Sheila Hicks, qui vit et travaille à Paris, est en exposition : au Palais de Tokyo et à la galerie Frank Elbaz.
Ses doigts filent et refilent, jamais ne s’arrêtent. Cent fois sur le métier, Sheila Hicks remet son ouvrage. Du textile, elle a fait son unique matière première. Alors, avant que naisse l’œuvre d’art, il lui faut caresser sans fin le lin, triturer la barbe bleue de la laine, emberlificoter la corde synthétique, ficeler tout et n’importe quoi (ordinateur, livre, visiteur). (lemonde.fr)
Encore quelques jours (jusqu’au 18 octobre) pour voir ses oeuvres à la galerie, 66 rue de Turenne, 75003 Paris, ou jusqu’à la fin de l’année pour voir son installation intitulée "Baôli" au Palais de Tokyo :
Sheila Hicks investit la Grande Rotonde du Palais de Tokyo qu’elle envisage dans une perspective à la fois architecturale, picturale et sculpturale. Ce lieu de rencontre, d’échange et d’événements est conçu par l’artiste comme une œuvre architecturale évolutive, remplie de fibre colorée tissée, sculptée, tressée, sans cesse reconfigurée. À l’instar des variations climatiques, ces métamorphoses se déploient tout au long de l’année dans le Baôli de Sheila Hicks, modifiant progressivement les tonalités de la Grande Rotonde dans une interaction permanente entre l’espace et la couleur.
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