« Les Aventures de Sherlock Holmes » se présentent sous formes de petites nouvelles comme autant de petits épisodes télévisés que l’on pourrait regarder à la télévision.
Les saynètes sont toutes très imaginatives, éloignées des lieux communs propres au genre policier. Malgré tout, les histoires sont écrites dans un style très daté et les intrigues sont toutes cousues de fil blanc mais i=on passe de très bons moments.
Un jour de 1888, Sherlock Holmes reçoit la visite d’un inconnu venu le consulter sur une affaire qui « pourrait influer sur les destinées de l’Europe ». Avant qu’il ait ouvert la bouche, le détective a reconnu le roi de Bohême, dont une ancienne amante menace d’empêcher le mariage avec une princesse. Irène Adler, en effet, détient une photo compromettante. Mais déjà Holmes songe à un stratagème pour l’obliger à en trahir la cachette… Elémentaire ? Nul mystère, il est vrai, ne saurait résister aux facultés d’observation, à la mémoire et au flegme légendaires du détective anglais, qu’il s’agisse d’une jeune femme assassinée la veille de son mariage, dans une chambre close ; du dernier mot chuchoté par un agonisant au bord d’un étang ; ou de l’étrange mort de deux frères, après avoir reçu une lettre contenant cinq pépins d’orange… Paru en 1892, ce recueil regroupe les douze premières enquêtes du plus fameux résident de Baker Street, dont le génie déductif n’a pas fini de fasciner les amateurs d’énigmes.