Scorpion // Saison 1. Episode 2. Single Point of Failure.
Après un pilote des plus ennuyeux et des plus ridicules, je dois avouer que je ne pensais pas que Scorpion pouvait tomber encore plus pas. Pourtant, il se trouve que dans ce second épisode, « Single Point of Failure » la série ne s’améliore pas et pour le coup, il n’y a pas de scène d’action cocasse et fun réalisée par Justin Lin qui est là pour sauver en partie la mise à la série. Non, cette semaine c’est une histoire abracadabrantesque de virus informatique qui est programmé pour pouvoir rendre malade (au travers d’un ordinateur) quelqu’un. Vous ne trouvez pas ça complètement bête ? Et pourtant c’est bel et bien l’histoire de cet épisode. De plus, je me questionne toujours autant sur l’intérêt de Paige dans la série et de son fils Ralph. D’un côté ce n’est pas totalement bête un personnage féminin un peu humain qui ne fait pas partie de ces geeks qui ont des Q.I. plus élevés que celui d’Einstein. Dommage, avec mon Q.I. de 132, je n’aurais pas pu faire l’affaire, peut-être est-ce aussi pour ça que je ne comprends pas la logique de cette série, elle est imperceptible pour les gens qui n’ont pas un Q.I. aussi gros que celui d’Einstein ? Peu importe, pour en revenir à Paige, cette dernière est vraiment l’emploi fictif de la série.
Je crois que parmi toutes les nouveautés de cette rentrée, ce personnage est celui qui est le moins intéressant de tous. C’est dommage car j’ai envie de croire au talent de Katharine McPhee mais la pauvre, dès qu’elle commence à jouer quelque chose, ce sont des rôles très mal écrits. Même ce qu’elle incarnait dans Smash ce n’était pas trop ça non plus, trop morne. Ici elle est un peu plus radieuse mais elle ne vaut que pour son joli minois, le reste on s’en moque complètement. Dès l’introduction de l’épisode, Scorpion tente de nous faire croire que c’est une série avec des gens tellement intelligents qu’ils peuvent jouer des rôles de super-héros de l’informatique ou de la logique. Sauf que ce n’est pas vraiment le cas non plus, sinon les histoires ne seraient pas aussi ridicules. Je veux bien qu’un virus informatique puisse nous rendre malade mais franchement, quand on réfléchit un peu, c’est tout de même sacrément bête. Je me demande où est-ce qu’ils ont bien pu trouver ne serait-ce que l’idée d’une histoire pareil. Du coup, dans cet épisode ce que j’ai surtout envie de retenir (et comme dans le pilote) c’est le personnage de Sylvester Dodd. Ari Stidham (Huge) est vraiment le seul bon élément.
Non pas que le casting soit totalement foiré mais disons que son personnage, couplé à l’acteur qui l’incarne, c’est la seule chose qui pourrait me donner envie de revenir (ce qui est vraiment maigre). Mais je me gausse aussi tellement devant Scorpion. La série ne sait pas dans quelle direction elle veut aller et l’on s’en rend rapidement compte. Il n’y a pas vraiment de fil rouge réellement intriguant, ni de personnages qui ont des trucs qui veulent vraiment nous en dire plus, du coup on doit se laisser porter par la soi-disant originalité du programme (qui n’en est malheureusement pas vraiment une) et cela me ne suffit vraiment pas du tout. J’aurais tellement aimé voir une série inspirée, qui cherche à nous amuser comme Chuck pouvait le faire par le passé. Car c’est clairement ce vers quoi Scorpion aurait dû se diriger dès le départ. Sans pour autant faire la même chose mais avoir une mécanique assez proche, notamment dans la simplicité des cas, qui ne cherchent pas à rendre le tout incongru et incompréhensible au plus grand nombre. C’est tout de même sacrément bête de vouloir faire un truc de ce genre là.
Walter - « Alright, hide the mugs. I'm coming down. »
Note : 1/10. En bref, comment voulez vous que je prenne cette série un minimum au sérieux si elle enchaîne les cas abracadabrantesques et les boulettes en tout genre.