Pocket, 14 novembre 2013, 789 pages
Résumé de l'éditeur :
Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie.
Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux...
Pourquoi la mort s'acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d'étudiants réunissant l'élite de la région ?
Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d'anciennes et terribles blessures et faire l'apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.
Mon avis :
Voilà que, encore une fois, je lis les romans dans le désordre. Tant pis, je suis, pour la peine, obligée de rattacher les wagons.
Je retrouve donc avec plaisir le trop d'enquêteurs Servaz, Salima et Espérandieu, même si ces deux derniers sont moins présents dans ce second volet.
On en apprend en revanche un peu plus sur le passé de Servaz, son éducation classique ; sa fille.
Et la musique de Mahler, toujours. Mais cette fois-ci, entrecoupée de morceaux de Marilyn Manson. Ca change de registre, quoi.
Toutefois, j'ai trouvé ce second opus bien bavard par rapport à l'enquête elle-même, fort classique. La narration tire en longueur ; les descriptions sympathiques mais forts longues. Je confirme donc l'avis général de la blogo qui avait trouvé ce roman trop long.
Les descriptions, c'est bien, mais, dans un polar, la psychologie des personnages, c'est mieux. Et étant donné qu'il y en a beaucoup, de personnages, cela s'en ressent. Dommage.
Ceci dit, j'ai passé d'agréables moments dans cette région de Toulouse et des Pyrénées.
L'image que je retiendrai :
Celle des citations latines de Servaz qui ponctuent le texte.
Une citation :
"La phrase qu'ils avaient tous appris en cours de philo : On ne peut pas descendre deux fois dans la même eau." (p.416)