30 septembre Cars Je m'en vais vous entretenir, en cette fin septembre d'un sujet qui me débecte, voire plus si affinité. Comme le chien ressemble à son maître, la voiture ressemble à son propriétaire, ou l'inverse. La comparaison ne s'arrête pas là elle est plus ou moins propre, et dégaze où on lui dit de faire. Il y a l'homme qui bichonne sa Renault le dimanche il la douche la frotte il la caresse tandis que sa femme s'ennuie au logis. Il y a la voiture féminine par excellence, la mini cooper, toute petite, mais c'est incroyable ce qu'elle peut contenir, dans la boîte à gants. Il y a celui qui n'a pas les moyens mais qui voudrait bien en avoir une, voiture de course. Bleu pétard, il la tune : becquet indispensable au ridicule de la caisse à savons, jantes alliage qui valent à elles quatre plus chère que la voiture elle-même. L'Espace, nouvelle génération pour intégristes catholiques, elle peut contenir jusqu'à sept enfants. L'écrase merde, 4x4 de ville plus encombrante que deux voitures réunies elle consomme autant que son proprio. Et puis la cabriolet la deuche de collection la Rover la Jaguar du pauvre et puis… Elle est racée profilée fine élégante, c'est le must des véhicules, il est balourd bête comme ses pieds, participe à l'abrutissement des masses riche comme il ne devrait pas. C'est la Ferrari et son footballeur…
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